Best: "L'an dernier, nous avions pris une belle valise à Paris"

  • Jonathan Best - grenoble bordeaux bègles - 30 decembre 2012
    Jonathan Best - grenoble bordeaux bègles - 30 decembre 2012
Publié le Mis à jour
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Figure emblématique du FCG, le troisième ligne Jonathan Best n’a pas oublié la correction reçue à l’issue de son dernier déplacement au Stade français, l’année dernière. Pour lui, le FCG doit se racheter.

Quel bilan tirez-vous de cette double confrontation contre les Wasps en Challenge européen ?

Jonathan BEST: Il est dommage que nous ayons été cueillis à froid d’emblée par les Wasps à Lesdiguières. En revanche, la réaction de l’équipe fut intéressante la semaine suivante en Angleterre, même si le score ne reflète pas l’engagement de l’équipe (32-12). Néanmoins, nous avons beaucoup appris de ces deux matchs, notamment de ce que font les Wasps...

C’est à dire ?

J.B.: Ils se consomment très peu dans les rucks. Ils n’y envoient que deux joueurs, mais ces deux là sont efficaces, et suffisent à foutre le bordel dans le ruck. Le ruck est un secteur que nous travaillons depuis deux ans sous la houlette de Bernard Jackman, mais ces deux matchs furent tout de même instructifs.

Gardez-vous de l’amertume de cette lourde défaite en Amlin Cup à Lesdiguières (7-47)?

J.B.: Cette compétition ne présente que peu d’intérêt pour nous, notre priorité étant le maintien en championnat. Toujours est-il qu’il faut jouer ces matchs, et éviter les blessures. Après, je pense sincèrement que les mecs ont été touchés dans leur orgueil. Leur réaction la semaine suivante en témoigne.

Le FCG voyage bien depuis le début de saison, comment l’expliquez-vous ?

J.B.: Aujourd’hui, les équipes qui se déplacent ont bien moins de pression que les autres. Nous voyageons donc de façon décomplexée. Mais attention : le contexte est bien différent de la saison précédente. L’année dernière, à la même période, nous avions 18 points d’avance sur le premier non relégable. Cette année, nous n’en avons que 8. Tout peut aller très, très vite, surtout si nous accusons la même baisse de régime que l’année dernière.

Avec le recul, comment l’expliquez-vous, et qu’allez vous faire pour l’éviter ?

J.B.: Nous avions eu beaucoup de blessés. Nous avions fait toute la phase retour avec deux deuxième ligne valides. J’avais même dû dépanner. Cette année, le turnover est plus important. Nous devrions être plus frais.

Quel regard portez-vous sur le Stade français ?

J.B.: Nous avons regardé attentivement leurs deux derniers matchs de Challenge. Nous nous souvenons aussi qu’ils ont failli gagner à Lesdiguières, cette saison. Et l’année dernière, nous avons pris une belle valise à Paris (35-6, NDLR). Nous devons nous racheter.

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