Timani: "Le rugby français est un jeu dur, physique"

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Dernière recrue du MHR arrivée début décembre, l’international australien va disputer son premier match sous les couleurs héraultaises à Toulon (non qualifié pour la H Cup). Il se livre sur son intégration et ce défi.

Comment se sont déroulées vos deux premières semaines à Montpellier ?

Sitaleki TIMANI: J'ai mis du temps à arriver mais je suis heureux d'être enfin ici. Tout le monde m'a accueilli très chaleureusement et l'endroit me plaît beaucoup. C'est seulement ma première semaine complète d’entraînement donc j'apprends les systèmes, les annonces... Ça me prendra probablement deux ou trois semaines pour tout intégrer, mais je pense en maîtriser suffisamment pour envisager de jouer.

Pourquoi avoir choisi de rejoindre le MHR ?

S.T.: J'ai rencontré Fabien Galthié l'année dernière à Paris. Il m'avait parlé de Montpellier, de l'équipe et des joueurs qui évoluent ici et son discours m'a plu. Quand je suis rentré chez moi j'en ai discuté avec mon épouse et nous avons pris la décision en décembre l'année dernière de venir ici. Et tout est parfait.

Quels sont vos objectifs personnels ?

S.T.: Je ne me suis pas encore fixé de réel objectif, pour l'instant je prends les semaines les unes après les autres. Nous avons évidemment un gros match qui arrive contre Toulon, que nous devons remporter pour revenir au contact du haut du tableau. En ce qui concerne le long terme, je suis ici pour les trois prochaines années et j'aurai donc tout le temps de me fixer des objectifs.

Le fait de côtoyer nombre de joueurs anglophones facilite-t-il votre compréhension du plan de jeu avant ce premier match?

S.T.: Ça aide un peu d'avoir beaucoup d'anglophones, mais malgré tout l'équipe communique en français sur le terrain. J'ai suivi mon premier cours de français lundi, je crois que je ne m’en sors pas trop mal. Je vais continuer à suivre deux cours par semaine pour apprendre au plus vite. Actuellement, des coéquipiers comme Johnnie Beattie ou Jim Hamilton m’apportent leur aide.

Avez-vous déjà eu l’opportunité de voir des rencontres de Top14 ?

S.T.: J'ai eu l'occasion de voir quelques matchs de rugby français, c'est un jeu dur, physique. Ça se rapproche du niveau du Super Rugby, mais c’est plus axé sur la puissance.

Et des vidéos de Toulon…?

S.T.: Nous avons regardé quelques vidéos de Toulon. C'est évidemment une grosse équipe, très robuste. C'est une formation difficile à battre, mais je crois que tout le monde ici a très envie de les jouer. Il y a des joueurs de classe mondiale dans les rangs toulonnais et je pense qu’'il faudra leur rentrer dedans et ne surtout pas les regarder jouer leur jeu si nous voulons exister.

Vous serez aligné en deuxième ligne à Mayol samedi. Préférez-vous ce poste ou celui de numéro 8 ?

S.T.: Peu m'importe. Tout ce que je veux c'est donner le meilleur de moi-même sur le terrain. Les mêlées ici sont très âpres et je peux peut-être aider plus à la conquête si je suis à la poussée en deuxième ligne. Quel que soit le poste où les coachs me placent, je serai heureux d'être sur la pelouse. Je veux m'intégrer au jeu de l'équipe et y apporter ce que je sais faire. Mais ce n'est jamais une question individuelle. Samedi sera un match dur, nous verrons bien ce que nous arriverons à produire.

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