Marti: "On est à peine à la fin des matchs allers, personne n’est condamné"

  • Laurent Marti - Bordeaux Bègles - Aout 2012
    Laurent Marti - Bordeaux Bègles - Aout 2012
Publié le Mis à jour
Partager :

Laurent Marti, président de l’Union Bordeaux-Bègles, est revenu sur la victoire de ses joueurs à Aguilera contre Biarritz (22-15) pour le compte de la 13e et dernière journée de la phase aller. Évoquant les ambitions de l'UBB cette saison, il s’est exprimé sur le futur déplacement à Toulouse mais aussi sur les difficultés de Biarritz cette saison.

A votre avis, faut-il maintenant regarder vers le haut du tableau ?

Laurent MARTI: Si par bonheur, on pouvait continuer à se monter aussi ambitieux, on pourrait grappiller des places vers le haut du tableau. Après, on risque d’être rapidement ramené à la réalité parce que le prochain déplacement est à Toulouse. Si, à Toulouse, on est capable de faire quelque chose, à ce moment-là oui, on pourra regarder vers le haut. Il faut que nous ayons cette ambition de faire un résultat à Toulouse.

Vous gagnez à Biarritz avec un jeu plus restrictif. Va-t-il devenir plus difficile d'écarter les ballons maintenant ?

L.M.: Non, je ne pense pas, on ne perdra jamais notre ADN. C’est l’ADN du club qui est dans le choix des entraîneurs, dans le choix des joueurs d’avoir un jeu ambitieux. Mais on considérait qu’il manquait à notre palette ce qu’on a amené aujourd’hui, c’est-à-dire un peu plus de puissance et de pragmatisme en deuxième mi-temps. Pour autant, on garde toujours l’ambition de jouer les pénaltouches plutôt que de prendre les points au pied.

Justement, la relance de Darly Domvo qui provoque l'essai décisif, est-ce que vous l’auriez faite ou vous auriez plutôt joué au pied ?

L.M.: Maintenant que j’ai vu qu’elle passait, je pense que je l’aurais faite ! Elle est bien jouée, il voit que ça s’écarte un peu et il s’engouffre. Darly c’est un petit peu le symbole du club, il arrive de notre formation, il ne jouait pas trop, on lui a fait confiance. Résultat : il explose au plus haut niveau.

Les joueurs étaient-ils agacés à la mi-temps ?

L.M.: Non, pas vraiment, parce que même si on a vu qu’on a complètement déjoué en première période, on ne s’est pas senti en grand danger, donc on se disait que si on arrivait à se lâcher, on pourrait y arriver. En plus de cela, on savait que sur le banc, on avait des ressources qui pouvaient faire la différence.

Quand on connaît le contexte difficile à Biarritz, comment gérez-vous cette victoire ?

L.M.: Serge Blanco est descendu dès qu’on a marqué l’essai du 22-15 et quelque part, ça m’arrangeait parce que c’est toujours difficile dans ces moments-là, quand on a du respect pour le président et pour ce club. Quand on sait que ce résultat les met dans la panade, on essaie de contenir sa joie. Qu’on perde ou qu’on gagne, j’essaie de mesurer ma joie ou ma peine.

Selon vous, cette nouvelle défaite à domicile condamne-t-elle Biarritz ?

L.M.: Je ne crois pas. Ils sont à 17 points, Bayonne et Oyonnax sont à 25. Huit points, ce sont deux victoires et on est à peine à la fin des matchs allers, personne n’est condamné. Non, personne n’est qualifié et personne n’est condamné.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?