Perpignan : Ne pas céder à la panique

  • Marc Delpoux - UBB-Perpignan
    Marc Delpoux - UBB-Perpignan
Publié le Mis à jour
Partager :

En proie au doute depuis plusieurs mois, l'Usap va devoir se battre jusqu'au bout pour sauver sa place en Top 14. Les Catalans joueront notamment deux matches à domicile, le premier face à Oyonnax puis face à Toulon.

En forçant un peu le trait, on pourrait presque dire que le coup de sifflet final est intervenu deux minutes après le coup d'envoi du match face à Bordeaux-Bègles. En encaissant trop rapidement le premier essai, l'Usap s'est lancé dans une course à handicap, alors qu'elle n'avait surtout pas besoin de ça en moment. Rageant car contrairement aux déconvenues enregistrées à Montpellier et à Toulouse, les Catalans n'ont pas été irrémédiablement dépassés par les Girondins. Et avec un peu de réussite dans l'exercice du but, les hommes de Marc Delpoux auraient pu inverser la pression. "L'UBB nous a été supérieure, indique le manager. Nous avons pu répondre positivement sur certaines occasions mais c'était insuffisant. Nous avons été mis sous pression en conquête, avec les blessures de Taumalolo et de Genti. On s'est retrouvé avec une mêlée totalement désorganisée mais je ne considère pas que ce sont des excuses, l'UBB était de toute façon plus forte. Fort heureusement il y a eu du progrès dans le replacement défensif, sans quoi le score aurait pu être plus lourd". Mais encore une fois, on ne peut que regretter le manque de réussite en attaque matérialisé à Bordeaux comme face à Biarritz par du déchet dans les transmissions. Un constat récurrent qui appelle une question : n'est-ce pas trop prétentieux pour l'Usap que de vouloir développer ce jeu en ce moment ? Peut-être qu'un jeu simplifié et plus direct pourrait être la solution pour une équipe en manque de confiance depuis déjà plusieurs mois.

Marc Delpoux : "L'étau se resserre"

En terme d'implication, les Catalans sont là : désordonnés, parfois maladroits mais présents. C'est déjà un bon socle de départ. Marc Delpoux insiste d'ailleurs sur le fait "que le groupe est travailleur, très  demandeur. Les matchs sont très faciles à préparer dans le sens où il y a une sur-motivation aux entraînements, il n'y a pas besoin de tirer les joueurs. Mais l'écart entre l'investissement et le rendu final est malheureusement énorme".

Conscient que le problème n'est pas à relier à une simple question d'envie, l'encadrement a aménagé une semaine allégée pour le groupe avant l'emballage final : "On connait la problématique depuis un moment déjà, poursuit Marc Delpoux. Il fallait gagner deux matchs sur quatre, aujourd'hui il faut en gagner deux sur trois. L'étau se resserre : nous avons une demi-finale contre Oyonnax, si on perd on sera éliminé mais si on gagne on ira faire notre finale à Barcelone contre Toulon. Gagnons ces deux matches et nous serons maîtres de notre destin. Si on en perd un, il faudra prier pour que quelqu'un "se casse la gueule" en même temps que nous". Mais on n'est jamais mieux servi que par soi-même.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?