À Lille, le Racing sera un peu chez lui

  • Jacques Cronje - Toulouse Racing Métro - 9 mai 2014
    Jacques Cronje - Toulouse Racing Métro - 9 mai 2014
  • Juan Martin Hernandez - Racing Métro - 4 mai 2013
    Juan Martin Hernandez - Racing Métro - 4 mai 2013
Publié le Mis à jour
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Vainqueur surprise de Toulouse en barrage (16-21), le Racing-Metro a gagné le droit de disputer sa demi-finale à Lille. Un stade Pierre-Mauroy qui devrait bien plus résonner pour lui que pour le RCT, compte-tenu de la distance qui sépare la capitale du Nord de la cité varoise.

"On est en train d’encourager nos supporters à se déplacer et nous aurons au minimum 1500 à 2000 supporters franciliens vendredi". Dans les faits, les sympathisants du Racing Métro devraient être un peu plus nombreux que l’estimation faite par son président ce mardi. Si le club des Hauts-de-Seine n’a jamais disputé un match de phase finale à domicile, il devrait s’y sentir soutenu plus que sur n’importe quel autre stade où il a disputé chaque année les phases finales depuis 2010. "On n’a jamais eu la chance de recevoir, rappelle le centre Henry Chavancy. Même l’année où nous avions terminé deuxième de la saison régulière, il y avait énormément de Montpelliérains à Marseille pour la demie".

Contrairement à 2011, où les Franciliens avaient dû traverser la France pour se rendre dans un stade Vélodrome par tradition peu "parisianophile", la situation semble cette année bien inversée. 221 kilomètres séparent la capitale de la France de celle du Nord, soit deux heures et demi de route et une heure et quart de TGV. Moins loin des yeux et donc plus près du cœur, et surtout du gâteau à côté des plus de mille bornes que devront avaler le RCT et ses supporters, qui plus est un jour de semaine. Les plus courageux devront poser un jour de congé, quand le camp d’en face pourra se rendre au stade Pierre-Mauroy après le travail. Si le combat sera rude sur le terrain, la bataille des supporters semble, elle, pour le moins déséquilibrée.

Lorenzetti: "On peut s’imaginer que Lille sera, par caractère et par état d’esprit, plus proche des Parisiens que des Toulonnais" 

Les joueurs du Racing ne s’y trompent pas, une demi-finale à Lille face à Toulon est déjà un avantage en soi. Une chance, même, pour Dimitri Szarzewski, toujours en convalescence après son opération de la cheville: "Ce sera un bel évènement de disputer une demi-finale à 200 kilomètres de chez nous. Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de vivre ça. J’espère que les supporters seront nombreux et se feront entendre pour nous pousser et nous aider à créer un autre exploit".

Reste un facteur pas encore tout à fait déterminé: le côté vers lequel pencheront les Lillois venus assister au match. Mais a priori, là encore, le Racing semble avoir une longueur d’avance: "Le match va se jouer à guichets fermés avec déjà 46 000 billets vendus et ce ne sera pas 46 000 Parisiens. Après, on peut s’imaginer que Lille sera, par caractère et par état d’esprit, plus proche des Parisiens que des Toulonnais, confirme le président Jacky Lorenzetti. On a par ailleurs un accord de partenariat avec le Lille Métropole Rugby, autour de la formation et du prêt de joueurs, qu’on va développer. On pourra prêter six joueurs grâce au New Deal mis en place par la LNR et nous sommes en train de monter toute une organisation avec le LMR pour que ce club monte le plus vite possible en Pro D2 même si j’espère qu’il y accédera dès cette année". Même hors de la région parisienne, le Racing Métro devrait quand même se sentir un peu chez lui vendredi soir à Lille.

Juan Martin Hernandez - Racing Métro - 4 mai 2013
Juan Martin Hernandez - Racing Métro - 4 mai 2013
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