Quesada, à la lumière du Stade

Par Rugbyrama
  • Gonzalo QUESADA - 08.12.2012 - Racing Metro 92  Edimbourg
    Gonzalo QUESADA - 08.12.2012 - Racing Metro 92 Edimbourg
Publié le Mis à jour
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Quelques kilomètres pour un club diffèrent. Gonzalo Quesada est passé du Racing-Métro au Stade français. À nouveau staff, stade neuf… Et nouveaux objectifs.

Le nouveau manager du Stade français, l’ancien international argentin, Gonzalo Quesada (38 sélections), est passé de l’autre côté de la barrière durant l’intersaison. Après moins de deux saisons à la tête des franciliens du Racing-Métro, celui-ci a décidé de s’ouvrir à un autre challenge, certes peu dépaysant, en signant en faveur des Parisiens du Stade français.

Sur le site des Rose et Bleu, l’ancien demi d’ouverture confie : "J’ai vécu une expérience de deux saisons formidables au Racing, avec des choses très fortes. J’en garde un très bon souvenir. […] Tout est allé assez vite ces dernières semaines. On a dû organiser cette reprise." Une reprise qui s’est effectuée il y a peu : "On en train de finir notre deuxième journée de travail avec tous les joueurs. Certains avaient déjà repris depuis deux ou trois semaines. Il y a une très belle implication."

La vérité du terrain

Il faut dire que pour cette nouvelle saison, le président du club, Thomas Savare, a vu les choses en grand. Tout d’abord en élaborant un nouveau staff dirigé par Quesada, avec Patricio Noriega et Jeff Dubois, le tout appuyé par un recrutement alléchant (D. Ioane, M. Steyn, Taulafo, Kingi). Enfin, le Stade Jean-Bouin, quelque peu désuet, a été complètement rénové et est opérationnel pour le début de la saison prochaine.

Quesada, joueur à la fleur de Lys pendant une année (2004/2005), s’en réjouit : "Avoir un stade pour bien recevoir à la maison mais aussi pour s’entraîner et se préparer, c’est vraiment un outil que l’histoire du Stade français ne connaissait pas. Cela va être la première fois qu’il y a des infrastructures de haut niveau et qui permettront au club d’être concurrent de certaines grosses écuries du Top 14, déjà bien installées." Cependant, malgré les strass et les paillettes d’apparence, le Stade français ne doit, selon lui, se focaliser que sur un seul objectif pour retrouver son lustre d’antan. "Comme j’ai dit à certains joueurs, le stade ne va pas marquer des essais, il ne va pas tout seul nous faire gagner des matchs. C’est juste un bel outil, quelque chose qui doit nous aider à nous transcender, à nous sublimer, à nous trouver des sources de motivation à chaque fois que l’on aura l’occasion de s’y présenter."

De l'ombre à la lumière

Il l’avoue lui-même : il n’a pas hésité longtemps avant de s’engager pour ce "petit bout d’aventure. Quand j’ai reçu l’appel du Stade français, j’ai trouvé ça super. Je savais qu’il y avait comme un nouveau départ. Après un coup de fil où on te comprend et te fais confiance, c’est sûr que je ne me suis pas posé 10.000 questions."

Toutefois, le jeune entraîneur de 39 ans reste tout de même prudent : "C’est sûr que j’ai été attiré et par le projet et par ce groupe de dirigeants qui m’a paru convaincant. On s’est embarqué et l’avenir dira si on s’est trompé ou pas. Mais je suis convaincu que ça sera une belle histoire. Et de conclure : mais si on veut être bon sur le terrain, ça passe d’abord par le travail dans l’obscurité qui ensuite paiera à la lumière du stade." Des deux stades à vrai dire...

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