Toulouse: Elissalde poursuit l'aventure

Après de nombreuses semaines de discussions, le Stade toulousain et son entraineur des lignes arrières, Jean-Baptiste Elissalde, ont enfin trouvé un accord pour une prolongation de trois saisons. Le voilà donc lié au club jusqu’en 2016. La nouvelle a été annoncée par le club sur son site ce lundi, mettant fin à de nombreuses rumeurs qui couraient sur un possible départ de l’ancien demi de mêlée international (35 ans, 35 sélections).

Deux finales de Top 14, deux titres

Il faut bien avouer qu’entre le club haut-garonnais et JBE, c’est une véritable histoire d’amour, commencée en 2002 lorsqu’il est arrivé en provenance du Stade rochelais, tout juste relégué alors. Et c’est à Toulouse qu’il a rebondi. Huit ans plus tard, il a terminé sa carrière de joueur avec un titre de champion de France (2008) et trois H Cup (2003, 2005, 2010) sous le maillot rouge et noir. Jean-Baptiste Elissalde a entamé alors sa reconversion et a pris la suite de Philippe Rougé-Thomas comme entraineur des trois-quarts, aux côtés de Guy Novès et Yannick Bru. Et si son équipe n’a inscrit aucun essai lors des deux dernières finales du Top 14, Toulouse a remporté le Bouclier de Brennus à chaque fois depuis sa prise de fonction (2011 et 2012).

En octobre dernier, le Rochelais de naissance avouait dans un premier temps ne pas avoir commencé à aborder le sujet, alors que son contrat se terminait en juin 2013: "Pour l'instant, je n'ai pas encore rencontré le président. Ce n'est pas d'actualité encore. Il y a des moments pour en parler et d'autres pour rester concentré sur cette première partie de championnat, sur notre début de Coupe d'Europe".  Dans un entretien publié le 28 janvier dans Midi Olympique, il confiait cependant: "Nous sommes toujours en discussion. Mon vœu est bien évidemment de continuer avec le Stade toulousain. Je n’ai connu que deux clubs dans ma carrière et j’espère toujours n’en connaitre que deux. (…) Ma priorité, c’est de rester à Toulouse, et j’en ai d’ailleurs discuté longuement avec Guy Novès. (…) Tout cela est une question de jours". Voeu exaucé...