L'Isère, un rendez-vous spécial pour certains Montpelliérains

  • Jonathan Pélissié - Montpellier-Bayonne - 29 mars 2014
    Jonathan Pélissié - Montpellier-Bayonne - 29 mars 2014
Publié le
Partager :

Alors que Montpellier se déplace à Grenoble pour éventuellement valider définitivement sa qualification, ce match sera évidemment un rendez-vous spécial pour quelques joueurs passés par l'Isère. Notamment le demi de mêlée Jonathan Pélissié.

D'un côté, Benjamin Thiéry. L'un des héros de l'épopée héraultaise qui avait emmené le MHR en finale du Top 14, en 2011. Pragmatique, et même s'il souhaite du bien à ses anciens camarades, il aimerait être "le petit grain de sable dans la machine si bien huilée" des Cistes. De l'autre, Thomas Bianchin, qui semble avoir repris l'ascendant sur Mickael Ivaldi derrière Charles Géli. Lucas Dupont, souvent blessé en début de saison mais qui réalise une deuxième moitié d'exercice remarquable. Le jeune trois-quarts aile, préférant faire profil bas, n'a cependant pas souhaité se mettre en avant à l'aube d'affronter son ancien club. Craignant notamment une désillusion, et on ne peut que le comprendre, puisqu'il fait face à la concurrence de Rene Ranger et Timoci Nagusa. Rien que ça.

Enfin, Jonathan Pélissié. Homme providentiel du début de saison, puis longuement blessé, il retrouve toutes ses capacités alors que le MHR a besoin de l'ensemble de ses forces vives. Cette rencontre au Stade des Alpes aura forcément un goût particulier pour le demi de mêlée, lui qui dit "avoir gardé un très bon contact" avec les Grenoblois. Comme son partenaire ailier, il préfère mettre son cas personnel en retrait dans un premier temps, l'enjeu primant sur l'émotionnel. "Ce sera la guerre. Lucas et moi connaissons bien les valeurs de cette équipe, et nous nous attendons à un très gros match de leur part, d'autant plus pour leur dernier au Stade des Alpes. A nous de répondre présent", déclare-t-il.

Taquineries en perspective

Un discours empreint de sagesse et d'humilité, assez classique dans la bouche des leaders du championnat depuis quelques semaines. Pour autant, le contexte n'aura rien de traditionnel pour l'un des anciens hommes forts de la maison iséroise. Il explique : "Je reviens dans mon ancien club, où j'ai passé de très bons moments. Au match aller, j'étais sorti après trente minutes suite à une blessure, alors j'aimerais jouer celui-là au mieux. Il y aura forcément quelques chose qui fera de cette rencontre un moment spécial."

Dans un contexte de lutte à tous les étages, tous les facteurs sont donc réunis : mathématiques, émotionnels, et même géographiques. "L'ambiance au Stade des Alpes est particulière, avec un public qui pousse à fond, où on ne s'entend plus sur le terrain", détaille Pélissié. Et c'est sans parler de la confrontation avec ses potes anciens coéquipiers. Il poursuit : "Il y aura quelques chambrages, pendant le match, même avant par téléphone. Mais je le ferai aussi", sourit-il. Bref, le numéro neuf est prêt à en découdre et le groupe héraultais avec lui. Avec une pensée pour ses amis, sans faire d'états d'âme. "J'espère que les Grenoblois vont trouver les ressources pour se sauver, mais peut-être pas contre nous !"

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?