Poux: "Jouer contre Toulouse, une drôle d'impression"
Après onze ans à Toulouse et six titres majeurs, Jean-Baptiste Poux a décidé de rejoindre l'UBB cet été. Titularisé d'entrée face à Toulon il y a deux semaines, le pilier gauche nous confie ses premières impressions. A maintenant 33 ans, l'international français (42 sélections) relève un nouveau défi dans un club qui ne joue pas le Brennus mais qui ne veut plus cravacher pour le maintien.
Comment s'est déroulé votre intégration au sein du club?
Jean-Baptiste POUX: Elle s'est très bien passée mais les choses sont vraiment différentes ici. J'ai vécu quelques changements par rapport aux habitudes que j'avais au Stade Toulousain.
Avez-vous un exemple?
J-B.P.: Par exemple dans la préparation. Nous avons effectué pas mal de séjours à l'extérieur alors qu'à Toulouse, nous avions l'habitude de rester sur place. Mais le plus gros changement c'est le fait que je ne connaissais personnellement aucun joueur de cette équipe.
Vous connaissiez quand même Raphaël Ibanez...
J-B.P.: Je ne connaissais que Raphaël pour l'avoir affronté en club et côtoyé en équipe de France. Mais il est dans un rôle de manager, au quotidien, sur le terrain, je travaille surtout avec Régis Sonnes.
Pourquoi avez-vous été recruté?
J.B-P.: Je suis là car les entraîneurs voulaient étoffer un effectif qui était déjà de qualité. Et ce même s'il était peut-être réduit à certains postes. La saison est longue, nous verrons bien ce que je peux apporter à l'équipe.
Dans quel rôle allez-vous évoluer?
J.B-P.: Je pense que je vais jouer à gauche. C'est à ce poste là que j'ai été lancé à Toulon. Et puis cela commence à faire un long moment que j'évolue à cette position maintenant.
Petit clin d’œil du destin, la première journée de championnat vous verra affronter Toulouse, votre ancien club. Comment appréhendez-vous cette rencontre?
J.B-P.: Démarrer la saison avec mon nouveau club contre Toulouse va me faire quelque chose. Je vais jouer contre les partenaires avec lesquels j'ai vécu tant de choses. Même si c'est le professionnalisme qui veut cela, j'ai quand même une drôle d'impression.
Vous êtes-vous bien adapté à votre nouvelle vie bordelaise?
J.B-P : J'ai eu un moment d'adaptation tout de même, je ne connaissais pas du tout la région mais je me suis bien installé. J'habite dans Bègles même, tout près du centre d'entraînement. C'est plus pratique.
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