Fono: "Rester positifs et croire en nous"

Par Rugbyrama
  • Ueleni FONO - 30.12.2012 - Racing Metro 92  Agen
    Ueleni FONO - 30.12.2012 - Racing Metro 92 Agen
Publié le Mis à jour
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Avec un pied en Pro D2, les Agenais abordent cette dernière ligne droite du championnat avec un revolver sur la tempe. Ils n'ont plus le droit à l'erreur s'ils veulent sauver le club de la descente. Ueleni Fono (29 ans ; 4 sélections), le flanker lot-et-garonnais, nous a confié ses impressions sur la fin de saison qui attend le SU Agen.

Après la défaite concédée à Armandie face à Bayonne (20-30), le SU Agen s’est placé dans une situation très délicate en vue du maintien. Relégué à maintenant quatre points de Bordeaux-Bègles. Si mathématiquement, le sauvetage en Top 14 reste largement possible, le calendrier ne plaide pas en faveur des Agenais. Ils devront se déplacer chez trois équipes actuellement placées dans les quatre premières places et ne recevoir qu'à deux reprises. À l’inverse, Bordeaux dispose d'un calendrier beaucoup plus léger, avec les réceptions de Mont-de-Marsan, Bayonne et Biarritz, trois équipes qui n’ont plus rien à jouer cette saison.

Fono: "Tout faire pour sauver le club"

Ueleni Fono, le troisième ligne agenais, revient sur la fin de saison qui attend Agen. En perdant à domicile contre Bayonne, les Lot-et-Garonnais ont grillé leur joker et peut être aussi leur maintien. Ils peuvent nourrir énormément de regrets sur ce match, qui leur a mis un véritable coup sur la tête. Le flanker tonguien revient sur ce match et l’effet psychologique qu’il a eu sur les joueurs: "Forcément, on n'a pas passé une bonne semaine de vacances après la défaite concédée contre Bayonne. Je ne sais pas vraiment expliquer ce qui s'est passé... Il y a eu des petites fautes bêtes, de l'indiscipline. Ce revers nous a fait très mal et se quitter là-dessus n'était pas facile. Mais quand le groupe s'est retrouvé lundi, nous avions tous la tête haute. Il le faut."

Face au colossal défi qui leur est proposé, les Agenais n’ont donc pas baissé la tête et refusent de rendre les armes dans ce Top 14. Cependant, ils savent aussi très bien qu’il faudra se battre sur chaque match pour arracher des points et l’extérieur et gagner à Armandie. Une descente en Pro D2 serait catastrophique pour le club et personne à Agen ne veut se résigner. "Les choses sont claires: il reste cinq matchs et il faut tout faire pour sauver le club. Ils nous ont demandé de rester positifs et de croire en nous. Mais, pour cela, il faudra revenir de Castres avec un résultat. Nous n'avons pas d'autres choix."

Premier défi: La forteresse de Pierre-Antoine

En effet, le premier épisode de la mission survie aura lieu samedi dans la forteresse de Pierre-Antoine, tombée une seule fois cette saison contre Toulouse (16-18). Castres, actuel quatrième du championnat, ne prendra pas non plus ce match à la légère car eux aussi ont besoin de points pour la course aux demi-finales. C’est donc un match extrêmement compliqué qui attend les Agenais à Castres. "Nous le savons. Le CO est très fort devant et il va falloir essayer de jouer pour le contourner, encore plus que d'habitude." Agen est prévenu: il faudra considérablement hausser le ton dans ce match et serrer les rangs en défense. Ramener des points de Castres serait un exploit qui leur permettrait de continuer à croire au maintien. Car quoi qu’on en dise, à Agen, le maintien n’est pas perdu: "Il ne faut pas se le cacher, ça va être extrêmement difficile. Mais on y croit, oui", conclue le troisième ligne.

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