Perpignan évite le coup de chaud

Par Rugbyrama
  • Taumalolo - Perpignan Biarritz - 14 avril 2013
    Taumalolo - Perpignan Biarritz - 14 avril 2013
Publié le Mis à jour
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Perpignan reste en course pour une place en barrage mais s'est sérieusement employé pour dominer une formation de Biarritz efficace en attaque (33-28).

C’était le match qu’il ne fallait pas perdre, d’un côté comme de l’autre. Dans un contexte européen favorable aux clubs français, et avec l’espoir de voir une finale franco-française, il se pourrait en effet qu’un septième ticket pour la H Cup soit offert à un club de l’Hexagone. Ainsi donc, la place de septième pourrait cette année bien valoir de l’or... Pourtant, ce match ne partait nécessairement sous les meilleurs auspices: une chaleur estivale, des organismes mis à rude épreuve et surtout une formation biarrote bloquée cette semaine par deux cas d’oreillons qui l'a empêchée de s’entrainer jusqu’à vendredi inclus. Dans ce contexte, l’appréhension était de mise à propos de la qualité du match. Toutefois, il faut rendre grâce aux deux formations: celles-ci nous ont offert du beau jeu ce dimanche après-midi.

Avec 6 essais en tout (3 de chaque côté), un chassé-croisé au score et une volonté de jouer jamais démentie, force est de constater que ce match aura finalement tenu ses promesses. Un vrai match de printemps, au bout duquel les Catalans se sont imposés avec beaucoup de difficultés. Les Basques ont en effet montré un visage séduisant et se sont même permis le luxe de dominer une grande partie du match. Ainsi, alors que l’on pensait le match plié à la 35e minute (20-10 pour Perpignan), les Biarrots allaient sortir le grand jeu avec deux essais coup sur coup: l’un à la sirène par Raphael Lakafia, l’autre à la reprise par Teddy Thomas. Avec un score de 22-20 (50e) en faveur des Basques, l’exploit prenait forme.

Avantage Hook

Le grand bonhomme du match fut finalement James Hook: le buteur gallois s’est montré à son avantage tant dans la gestion du jeu qu’en défense où il a été très présent. Sans compter bien entendu sur son jeu au pied infaillible. À l’exception de sa dernière tentative à la sirène (81e minute), le demi d’ouverture a été le canonnier que tout le public attendait: six coups de pieds réussis et plus de la moitié des points de son équipe. Alors que dans le même temps, son homologue Dimitri Yachvili se montrait lui étonnamment imprécis avec quatre échecs face aux poteaux. Il n’en fallait pas plus pour brider les Basques dans leur course à la septième place. Malgré une domination en mêlée ferméde tous les instants, celle-ci n’a pas pu être convertie en points et la défaite se révélait inéluctable. Perpignan a donné ce dimanche une leçon de réalisme.

Un match très agréable, où l’enjeu n’a jamais tué le jeu. Une victoire catalane logique et méritée, même si Biarritz aurait sans doute mérité mieux avec un buteur en forme. Perpignan se prépare à une belle fin de saison. Biarritz, lui, n’a désormais presque plus rien à jouer.

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