Mélé: "On refuse de croire que c'est terminé"

Par Rugbyrama
  • David Mélé - Perpignan - 23 février 2013
    David Mélé - Perpignan - 23 février 2013
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L'émotion d'Ibanez, l'envie de rebondir de Mélé, les ambitions de Laporte et Cotter ou la déception de Quesada... Les phrases marquantes du week-end.

Laporte (manager de Toulon): Tout n'a pas été parfait mais dans l'ensemble je suis assez satisfait de la copie rendue. On avait dit qu'on essaierait de mettre l'équipe qui ressemblerait à l'équipe qui jouera dimanche prochain. Il y avait une douzaine de joueurs qui n'avaient pas joué de trois semaines, ça fait long. On a senti d'ailleurs par moments que tout le monde ne jouait pas sur le même rythme, mais ils ont fait le boulot, ça a été sérieux. L'important était de donner du rythme à cette douzaine de joueurs. Le plus beau commence, avec Leicester puis Clermont.

Prosper (entraîneur de Mont-de-Marsan): On attendait une réaction en termes d'engagement, d'implication, sur l'état d'esprit. Et par rapport à ça, on a retrouvé le Stade montois que l'on connaît. Des regrets, on en a aussi, notamment les 20 premières minutes où on prend beaucoup de points. On a la faculté à recoller mais je regrette cette dernière mêlée de la première mi-temps, qui aurait pu nous permettre de revenir mieux dans la partie.

Ibanez (manager de Bordeaux-Bègles): Le scénario est idéal pour l'UBB ce soir. Je ressens beaucoup d'émotions qui sont positives avec le sentiment que les joueurs se sont retrouvés dans le jeu collectif que nous souhaitons et je suis très heureux pour eux. Ils ont fait plaisir au public. Il y a eu forcément un moment de flottement après 20 minutes de jeu car l'équipe a démarré très fort avec énormément d'intensité, on est tombé parfois un petit peu dans la facilité. La fin de match me ravit, elle est aussi la conséquence de l'activité défensive en infériorité numérique où l'équipe ne s'est pas désolidarisée, où elle est allée chercher loin, où les joueurs sont allés puiser au fond d'eux même pour tenir sur la ligne et ça, c'est un moment fondateur de la victoire qui permet à l'équipe de se libérer.

Mélé (demi de mêlée de Perpignan): On refuse de croire que c'est terminé pour la qualification. On reste mobilisé: tant qu'on n'est pas mort, on jouera le coup à fond en championnat. Ce soir, on a été cueilli à froid par cet essai dès la première minute. C'est difficile ensuite de courir après le score. Il y a trop de choses que l'on a mal maîtrisées, comme notre touche. On leur a fait souvent mal mais on n'arrive pas à concrétiser. C'est dommage, on avait les armes pour gagner ce match. Maintenant on va vite se relever et se remobiliser pour le quart de finale de challenge européen contre Toulouse vendredi à Aimé-Giral, c'est un match essentiel pour le club et pour nous.

Cotter (entraîneur de Clermont): Cette victoire était importante pour continuer sur notre lancée en championnat et préserver notre invincibilité à domicile. Désormais, l'équipe a la tête tournée vers ce quart de finale de Coupe d'Europe contre Montpellier. Nous avons préparé cette rencontre de la meilleure des manières en réalisant un match sérieux. Les trois essais encaissés vont nous rendre service et nous permettre de continuer à travailler cette semaine afin d'être fins prêts pour samedi. Montpellier va être un autre morceau.

Quesada, (entraîneur du Racing-Métro): On a tous très mal d'avoir perdu ce match, surtout en sentant qu'on avait fait le nécessaire le long du match pour mériter de le gagner. On sent le vestiaire très touché. Je suis très fier du comportement de mes joueurs, de l'état d'esprit, du comportement qu'ils ont mis sur le terrain, face à une équipe de Toulouse qui était venue avec des intentions. Il y a beaucoup de choses à retenir de ce match. Ça a confirmé que l'on peut faire face à n'importe quelle équipe du Top 14. Il y a pas mal de choses à corriger qui dépendent de nous. Ça va nous servir pour l'avenir. Ça nous rajoute un peu de pression, on descend à la 6e place. On va travailler pour faire un gros match à Mont-de-Marsan.

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