Stade français, la reconstruction
Absent des phases finales depuis trois saisons, le Stade français est en pleine reconstruction, sous l’impulsion d’une nouvelle génération qui concerne les joueurs, le staff et les dirigeants.
L’armée rose est-elle sur la bonne voie ? Après avoir été privé de phases finales pendant deux saisons, le Stade français a pris un nouveau départ, il y a un an et demi. Max Guazzini quittait alors la présidence du club et le jeune fortuné Thomas Savare (45 ans) prenait le relai. L’équipe de la capitale terminait la saison passée à la septième place, aux portes de la qualification pour les barrages et la H Cup, pour finalement rater une troisième fois consécutive l’intensité des rencontres à élimination directe.
Il est évident que les départs à la retraite ou vers d’autres cieux des emblématiques Roncero, Szarzewski, Marconnet, Blin, Marchois, Martin, Bergamasco, Pichot, Hernandez, Liebenberg, Glas, Dominici et Saubade, qui ont tous quitté le club lors des cinq dernières années, ont forcément laissé un vide que le club parisien tente de combler depuis, en se renouvelant. Seuls quelques rescapés, les Attoub, Papé, Rabadan, Parisse, Fillol, Dupuy et Arias font encore le lien avec l’ancienne génération conquérante, toujours représentée par le staff. David Auradou a pris depuis cet été en charge les avants en succédant à Mario Ledesma, alors que Christophe Laussucq s’occupe des trois-quarts depuis deux exercices. Le tout encadré par Richard Pool-Jones, lui aussi ancien de la maison.
L'émergence d'une jeune génération
Place donc désormais à la nouvelle génération qui doit assurer la relève. Incarnée par le prometteur ouvreur Jules Plisson (21 ans, 10 matchs), le pilier Rabah Slimani (23 ans, 12 matchs), le deuxième ligne Alexandre Flanquart (23 ans, 10 matchs), l’arrière Hugo Bonneval (22 ans, 9 matchs), le centre Geoffrey Doumayrou (23 ans, 10 matchs) ou encore l’ailier Waisea Vuidravuwalu (22 ans, 8 matchs), elle s’attèle à sa mission: celle de ramener le Stade français parmi les six premiers du championnat. A mi-saison et malgré six points de retard sur Grenoble, le bilan reste positif, avec notamment l’invincibilité parisienne à domicile. La seconde année de reconstruction sera-t-elle la bonne ou cette saison n’est-elle qu’un premier pas? L’avenir proche nous le dira…
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