Samson: "Très heureux de retrouver Toulon en finale"

Par Rugbyrama
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Le deuxième ligne international Christophe Samson s’apprête à vivre sa deuxième finale consécutive contre ses anciens coéquipiers toulonnais. Bien intégré à son nouveau club de Castres, l’Auvergnat ne veut pas revivre la désillusion de l’an passé.

Craignez-vous cette équipe de Toulon ?

Christophe SAMSON: Bien sûr. Il le faut. Ils ont un gros paquet d’avants, très lourd, très dense et ils sont aussi très bons en touche avec des joueurs comme Kennedy, Fernandez-Lobbe ou encore Botha. Il faut toujours craindre une équipe, quelle qu’elle soit, avant un match, sinon on est pratiquement sûr de passer à côté de son match.

Une finale de Top 14, vos premières sélections chez les Bleus: quel regard portez-vous sur votre saison ?

C.S.: C’est super. J’ai vécu ma première convocation chez les Bleus, j’ai joué derrière plusieurs matchs dans le Tournoi. Je suis à nouveau sélectionné pour la tournée en Nouvelle-Zélande. Mais je sais qu’il va falloir que je continue à travailler dur pour y rester. En club, j’atteins pour la deuxième fois la finale du Top 14, cette année avec le CO. C’est quelque chose d’énorme car j’ai retrouvé cette notion de groupe qui me parle beaucoup et qui fait, je pense, la force de notre collectif.

Vous avez un parcours atypique, avec une formation en amateur. Le club de Castres vous rappelle t-il ces années-là ?

C.S.: J’ai joué en amateur jusqu’à 18 ans. Je ne suis passé par aucun centre de formation ni de pôle espoir. J’ai fait mes gammes au club d’Issoire puis je suis ensuite passé par La Rochelle et ensuite Clermont. Tout s’est très vite enchaîné. Et c’est vrai que cette âme, cet esprit amateur, je le retrouve dans le Castres olympique, qui est un club très "famille". Ainsi, dans un sens, Castres a le profil d’un club amateur. Pas dans la qualité de l’effectif bien sûr, mais dans le plaisir procuré par la vie de groupe et l’ambiance régnant autour de l’équipe professionnelle. 

Quel souvenir gardez-vous de Toulon où vous évoluiez la saison dernière ?

C.S.: Je n’en garde que des bons souvenirs. Je suis très heureux d’avoir pu jouer là bas et aussi de les retrouver en finale. J’ai la chance de jouer deux finales de championnat d’affilée. J’espère maintenant que le scénario de l’an passé (Toulon avait perdu 18 à 12 contre Toulouse) ne va pas se reproduire et que j’aurais la chance de soulever le bouclier de Brennus.

A quoi vous attendez-vous pour votre duel contre Bakkies Botha, votre ancien partenaire à Toulon ?

C.S.: C’est un très grand joueur à n’en pas douter. C’est une grande fierté pour moi d’avoir pu jouer à ses côtés mais aussi de l’affronter samedi sur la pelouse du Stade de France. Lui et moi n’avons pas le même profil. Mais quand on voit la teneur des matchs qu’il réalise ces derniers temps, c’est clairement le meilleur à son poste au jour aujourd’hui. C’est donc un énorme challenge pour moi.

L’équipe de France est-il toujours un objectif pour vous ?

C.S.: L’équipe de France a toujours été un objectif pour moi depuis que j’évolue à haut niveau. Mais je sais que je dois énormément bosser pour pouvoir y rester car il y a beaucoup de concurrence à ce poste. Cela passe par exemple par une remise en question permanente. 

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