Perpignan remporte le bras de fer

Par Rugbyrama
  • Taofifenua - Perpignan Clermont - 25 janvier 2013
    Taofifenua - Perpignan Clermont - 25 janvier 2013
Publié le Mis à jour
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Appliqué en défense et réaliste lors de ses temps forts, Perpignan remporte une précieuse victoire face à Clermont (26-19) lors d'un match très engagé.

Le sourire de Marc Delpoux en fin de match en disait long sur la performance réalisée par son équipe, ce vendredi soir, face à Clermont. Après le break européen, les Catalans s’étaient dits régénérés et plein d’envie, avec comme objectif la qualification pour les phases finales. Ils ont relié la parole aux actes dès les premières minutes de la rencontre. Solides et agressifs devant, les Perpignanais ont d’abord pris l’avantage au tableau d’affichage, avant d’être petit à petit asphyxiés. Asphyxiés par la défense clermontoise, mais aussi par les coups de sifflet incessants de M. Marchat (onze pénalités concédées en première période). Il était impossible dans ces conditions de produire du jeu. Et ce n’est pas anodin si, à la pause, le technicien catalan a justement demandé à ses joueurs de mettre un peu de "folie dans le jeu". Toutes proportions gardées, les Usapistes ont répondu aux consignes de leur staff en écartant beaucoup plus le jeu, ce qui leur a permis de créer des brèches dans la défense adverse. Ajouté à cela une discipline un peu plus proche de ce que l’on est en droit d’attendre d’une équipe qui vise les barrages, et vous obtenez une nouvelle victoire à domicile. La huitième en neuf matchs de Top 14 cette saison. Cerise sur la crème catalane, la défaite de Grenoble face au Stade français, ce qui permet à l’Usap de revenir à quatre longueurs de la sixième place. Il fallait bien ça avant d’aller successivement à Bayonne puis à Toulouse.

Aimé-Giral forteresse imprenable

Alors, Aimé-Giral, forteresse imprenable ? Les Clermontois l’ont en tout cas appris à leurs dépens. Après avoir fait preuve de maitrise jusqu’à la mi-temps, il leur a manqué ce petit plus qui faisait leur force ces dernières semaines. Hormis sur l’essai de Julien Bardy peu avant l’heure de jeu, on n’a pas senti les hommes de Vern Cotter en mesure d’imposer leur jeu d’habitude si tranchant. Le remplacement à la dernière minute de Napolioni Nalaga, touché aux cotes, par Regan King, y’est-il pour quelque chose ? C’est possible. Et, malgré le point de bonus défensif conservé en fin de match, les Auvergnats ont fragilisé ce vendredi leur bonne position en haut du classement. Surtout si l’ont tient compte de leur calendrier ces prochaines semaines, avec notamment trois déplacements sur les quatre prochains matches (au Racing-Métro, à Grenoble et au Stade français). Pas facile, la vie de favori.

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