Nyanga: "Je crois au destin"

Par Rugbyrama
  • Yannick Nyanga - 14.10.2012 - Toulouse / Leicester
    Yannick Nyanga - 14.10.2012 - Toulouse / Leicester
Publié le Mis à jour
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Le troisième ligne toulousain, Yannick Nyanga, a réagi à sa convocation en équipe de France et juge les récentes performances du Stade toulousain.

Qu’avez-vous ressenti en apprenant votre convocation en équipe de France pour remplacer votre partenaire et capitaine Thierry Dusautoir ?

Yannick NYANGA : C’est un sentiment difficile à exprimer. Cela faisait longtemps que je n’avais pas goûté aux joies de la sélection. Même si pour l’instant, ce n’est qu’une convocation pour un stage dans deux semaines. Il y a deux rencontres avec Toulouse avant cette échéance. La blessure de "Titi" (Dusautoir) confirme le fait qu’il faille rester prudent. Si il y a bien un joueur qui était sûr de figurer dans cette liste, c’était lui et il ne sera finalement pas de la partie… Thierry est très rarement blessé et très utilisé à Toulouse et le XV de France. Il va pouvoir bénéficier d’un peu de repos et vu qu’il est très fort dans sa tête, il reviendra encore meilleur. Si tout se passe bien avec le Stade toulousain au Stade français et contre le Racing-Métro, je serais alors soulagé et j’irai retrouver l’équipe de France le couteau entre les dents !

La blessure est un élément auquel on pense à l’approche des matchs internationaux ?

Y.N. : Non. Je crois assez au destin! Je pense que même si l’on peut faire basculer certaines choses, il y a une part d’écrit et la blessure en fait partie. Elle découle plutôt de ce que l’on fait avant, dans notre quotidien, notre hygiène de vie, notre sommeil…que de ce que l’on réalise sur le moment même. Quand l’on arrive sur le terrain bien dans sa tête et dans son corps, il est rare de se blesser.

Comment jugez-vous la période actuelle du Stade toulousain?

Y.N. : Notre début de saison est sinusoïdal. Ce n’est pas digne d’une grande équipe, pas assez précis. Certains détails font que nous ne sommes pas encore tout à fait l’équipe de haut niveau que nous devrions être. On essaie de bien travailler à l’entraînement, pour corriger ce manque de rigueur qui nous coûte le bonus offensif à Trévise par exemple. Quand on voit ce qu’a été capable de faire Clermont à Exeter ou Toulon à Cardiff, on réalise que notre match n’est pas probant… Mais contradictoirement, sur nos rencontres les plus importantes, nous les gagnons, sans encaisser d’essais (Toulon, Leicester… NDLR). La clé sera désormais de retrouver une certaine maîtrise, de A à Z. Se convaincre que nous pratiquons le bon rugby, mais le faire de façon plus précise.

Vous avez découvert les joies du lancer en touche le week-end dernier… (le talonneur titulaire Christopher-Eric Tolofua avait été expulsé, tandis que Gary Botha, son remplaçant était sorti sur blessure, NDLR)

Y.N. : Oui, c’est une sacrée pression! Rater une touche n’est pas forcément la faute du talonneur puisqu’en l’occurrence, mon lancer était bon mais ce sont les lifts qui n’ont pas tenus (rires) !

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