Nouvelles stars du Top 14: Vermaak-Ralepelle, duo par défaut ?

Par Rugbyrama
  • Vermaak Ralepelle montage - Bulls Toulouse
    Vermaak Ralepelle montage - Bulls Toulouse
  • Rory Kockott - Castres toulon - 22 septembre 2012
    Rory Kockott - Castres toulon - 22 septembre 2012
  • Chiliboy RALEPELLE- Juin 2010 - Afrique de Sud
    Chiliboy RALEPELLE- Juin 2010 - Afrique de Sud
Publié le
Partager :

Toulouse s’est donné un accent sud-africain pour la saison prochaine en enrôlant deux Springboks. Qui devront faire oublier Gary Botha et… Rory Kockott.

Le Stade toulousain n’était pas coutumier d’engager massivement des étrangers au sein de son effectif. Longtemps, il a puisé dans les viviers français. Avant de s’ouvrir et de piocher avec parcimonie des éléments hors de l’Hexagone, avec par exemple les frères Maka, Kelleher et plus récemment McAlister. Sauf que le rugby évolue. Tout comme les mentalités. Et devant le nombre important de matchs ainsi que les doublons avec les matchs internationaux, il semble de plus en plus indispensable de se tourner vers l’étranger pour s’armer. 

"Notre politique a porté ses fruits pendant des années mais aujourd'hui elle est en quelque sorte remise en question par un changement direct de politique d'autres clubs. […] Sans doute que progressivement, par la force des choses, il ne faudra plus s'accrocher à recruter des internationaux français mais aller chercher des étrangers de haut niveau", déclarait le manager Guy Novès, quelques jours après l’élimination de son club en demi-finale du Top 14. Dès lors, Toulouse s’est tourné vers ses pistes sud-africaines. Notamment pour les postes de demi de mêlée et de talonneur. Kockott ou Du Plessis ont été des noms qui sont revenus avec insistance. Au final, le club le plus titré de France a attiré dans ses filets Vermaak et Ralepelle. Deux éléments moins connus mais toutefois des Springboks.

Doussain devrait rester numéro 1

A la mêlée, après les difficultés d’adaptation qu’a connues l’Australien Luke Burgess, Toulouse s’est concentré pour ne pas rater son coup. Longtemps, il a fait les yeux doux à Rory Kockott. Mais le canonnier de Castres, meilleur réalisateur de la saison dernière et surtout champion de France avec le CO, a refusé les avances toulousaines pour rester dans le Tarn. Finalement, c’est le joueur des Bulls, Jano Vermaak (28 ans), qui a été engagé. Un profil différent (il ne bute pas) et qui n’a pas été retenu par sa Fédération, alors qu’il venait tout juste de connaître sa première sélection avec les Springboks lors de la tournée d’été.

Rory Kockott - Castres toulon - 22 septembre 2012
Rory Kockott - Castres toulon - 22 septembre 2012

Solide physiquement (1,71m ; 84kg), bon défenseur et doté d’une passe vive, reste à voir si ce choix n’a pas été fait par défaut (les noms de Pienaar ou Leonard ont aussi circulé). On voit mal le Sud-Africain être propulsé numéro un du poste. Toute la confiance du staff toulousain devrait plutôt se porter sur l’élément du cru, Jean-Marc Doussain (22 ans), dont le potentiel est très fort et qui a effectué une très bonne tournée d’été avec le XV de France.

Ralepelle plus mobile que Botha

Autre secteur clé où Toulouse avait besoin de se renforcer: le talonnage. L’an dernier, celui-ci avait donné des migraines à Guy Novès. A tel point que l’entraîneur des avants, William Servat, était sorti de sa retraite. Si celui-ci a assuré un intérim de haute volée, il ne devrait pas rempiler pour une saison supplémentaire. Et comme le Sud-Africain, Gary Botha, qui n’a d’ailleurs pas vraiment convaincu, a décidé de retourner au pays, le club le plus titré de France s’est donc résolu à trouver une solution.

Et celle-ci se nomme Chiliboy Ralepelle (26 ans). Alors que le cas Bismarck du Plessis a été étudié un temps. Un Springbok (22 sélections), dur au mal, bon défenseur et surtout très dynamique dans le jeu courant. Ce dont souffrait Gary Botha, par ailleurs performant en mêlée fermée mais fébrile dans ses lancers en touche. "J'ai toujours voulu jouer à l'étranger et là, j'en ai l'opportunité. J'ai le sentiment que je vais approfondir mon rugby en France où on demande autre chose aux joueurs. Je ne peux que m'améliorer en allant là-bas", déclarait Ralepelle dans la presse sud-africaine à l’heure de son départ. Ambitieux, le Sud-Africain aura du pain sur la planche pour faire oublier William Servat, chouchou des travées d’Ernest-Wallon.

Chiliboy RALEPELLE- Juin 2010 - Afrique de Sud
Chiliboy RALEPELLE- Juin 2010 - Afrique de Sud
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?