Rolland: "Que tout le monde joue le jeu en mêlée!"

Par Rugbyrama
  • Matthias Rolland - castres toulon - 19 janvier 2013
    Matthias Rolland - castres toulon - 19 janvier 2013
Publié le Mis à jour
Partager :

Promu manager du CO après quatre années en tant que joueur, l’ancien deuxième ligne Matthias Rolland livre sa vision de la réglementation de la mêlée fermée.

Est-ce que les décisions prises au niveau de l’IRB, notamment autour de la mêlée, vont selon vous dans le bon sens?

Mathias ROLLAND: Dans le bon sens, c’est difficile à dire si tôt. On le verra à l’usage. Mais au moins, elles vont dans un sens. Il faut être clair: si on ne s’adapte pas et qu’on préfère râler, on ira vers la fin de la mêlée poussée. Quand on voit les statistiques, les choses sont claires: on ne pouvait pas continuer avec des matchs où seulement 3 mêlées sur 15 sont jouées. C’est au moins une solution intermédiaire qui permet de conserver l’épreuve de combat collectif. En espérant que cela redonne un rôle de lancement de jeu à la mêlée.

Étiez-vous un partisan de la fin de l’impact?

M.R.: Je ne sais pas si cette nouvelle réglementation (obligation de stabiliser la mêlée avant l’introduction du numéro 9, N.D.L.R.) induira la fin complète de l’impact. On l’a vu sur les vidéos dans les catégories qui ont expérimenté la règle. L’impact gardera de l’intérêt, ne serait-ce que pour trouver la bonne position. Même s’il sera certainement plus dur, désormais, de chahuter une mêlée adverse lorsque l’on sera en phase défensive. Mais de toutes façons, je le répète: il fallait faire quelque chose avant que l’IRB ne tranche et ne décide la fin pure et simple des mêlées poussées. Et désormais, il faut absolument que tout le monde joue le jeu!

Est-ce la fin du profil de pilier petit, très bas sur les appuis et qui tirait sa force de sa vitesse à l’impact?

M.R.: Je n’en suis pas sûr non plus. Ce sont des choses que l’on découvrira à l’usage, lors des premiers mois. Un petit pilier peut aussi "passer en-dessous" et se révéler très fort à la poussée. Chacun devra s’adapter et faire avec ses armes.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?