Montpellier à sa main

Par Rugbyrama
  • essai Alex TULOU - montpellier grenoble - 27 octobre 2012
    essai Alex TULOU - montpellier grenoble - 27 octobre 2012
Publié le Mis à jour
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A domicile, les Montpelliérains ont réussi à garder leur dynamique positive en s'imposant contre les Grenoblois sur le score de 23 à 6. Pas de bonus offensif.

En début de saison, il faut bien reconnaître que cette rencontre entre Montpellier et Grenoble n’aurait pas emballé grand monde. Seulement voilà, les joueurs de Fabien Galthié, après un début de saison plus que poussif, ont enfin retrouvé le jeu qui a fait d'eux un finaliste du Top 14 il y a deux saisons. Quand à Grenoble, personne ne se serait douté que cette équipe, nouvellement accueillie dans l’élite du rugby français, produirait l’une des meilleures entames de championnat pour un promu depuis longtemps. Et voilà que d’un match qui aurait pu sembler banal cet été, celui-ci se transforme aujourd’hui en un authentique choc entre deux formations en position de qualifiables. Quelque chose qui pourrait paraître "normal" pour Montpellier, mais ô combien inattendu pour le club du président Marc Chérèque.

Et les Montpelliérains auraient dû sans doute beaucoup plus se méfier de cette formation Iséroise. Car si la victoire des joueurs du président Altrad est incontestable, celle-ci aurait pu être totale si les joueurs de Montpellier avaient su mettre de côté les initiatives personnelles pour se recentrer sur le collectif. Car même grâce à un Martin Bustos Moyano de retour en très grande forme (auteur d’un sans faute au pied) et un essai magnifique d’Alex Tulou en début de match, Montpellier arrivait à la mi-temps avec un avantage de sept points seulement (13 à 6). Les mauvais choix de Montpellier, autant que l’opportunisme grenoblois, permettaient à ceux-ci d’espérer le même type de match que la semaine passée face au Stade français (défaite 28-25 dans les ultimes secondes).

Le supplice Grenoblois

Sans doute que les oreilles Montpelliéraines ont dû siffler à la mi-temps, car la seconde période n’a été pour l’essentiel qu’une longue période de souffrance pour des joueurs isérois pourtant héroïques en défense. Car en tout et pour tout, le FCG a dû passer environ cinq minutes dans le camp de Montpellier. C’est bien simple, les joueurs de Franck Corrihons et Sylvain Bégon n’ont pas franchi une seule fois leurs propres quarante mètres jusqu’à l’heure de jeu.

La mêlée de Montpellier faisait son œuvre pour mettre à la torture sa vis-à-vis. Une domination du pack récompensée justement par un essai de pénalité à la 63e minute (23-6). Des Grenoblois, qui bien que fortement dominés dans ce secteur en première mi-temps, s’étaient refaits la cerise en début de seconde. Il faut dire également que les coaches isérois n’ont pas toujours bien compris l’arbitrage dans ce secteur de monsieur Minery.

Finalement, les joueurs de Montpellier ont donné l’impression de gérer leur fin de match plutôt que d’essayer de la bonifier. Une forme de suffisance qui pourrait bien leur coûter plus cher qu’un simple point de bonus dans leurs futures confrontations. Cette équipe de Grenoble, diminuée par des absences, ou par des choix de coaching, a comme à son habitude chèrement vendu sa peau mais n’avait pas les armes ce samedi soir pour espérer mieux.

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