Lorenzetti: "Le Racing traverse une période délicate"

La lettre du président Lorenzetti:

C’est toujours un moment privilégié quand j’entends un(e) inconnu(e) me parler de NOTRE club avec ferveur. NOUS avons gagné, NOUS avons battu telle ou telle grande équipe, NOUS jouons comme ceci ou comme cela, NOUS devrions, NOUS pourrions...

Oui, c’est cela le Racing: NOUS rassembler et offrir à chacun la possibilité de jouer un rôle, aussi minime soit-il, dans l’édification et le partage d’un rêve en commun. NOS victoires nous laissent joyeux, NOS défaites nous attristent. Je suis comme vous, et plus que vous sans doute, sensible aux récents rebonds capricieux de nos résultats.

Après la défaite inexcusable du Racing contre Mont-de-Marsan, j’étais le premier à porter notre colère dans le vestiaire. J’y ai croisé les regards de joueurs marqués par la piètre prestation qu’ils venaient de livrer. Alors qu’une semaine de vacances devait les attendre à l’issue de la rencontre, j’ai décidé de les convoquer pour le lundi matin. Sans révéler la teneur des paroles fortes échangées dans le cercle soudé des joueurs et des dirigeants, je tiens à vous assurer que tout est entrepris pour relever la tête, au plus vite.

Notre club a tout pour rejouer les premiers rôles auxquels il nous a habitués les saisons passées. Notre classement actuel est indigne de nos ambitions, mais la saison est encore longue. En conscience, je renouvelle ma confiance aux joueurs et au staff pour transformer en résultats la détermination de leurs paroles.

Voilà quelques saisons déjà que j’ai l’honneur de présider notre club. Les victoires et les joies auront jusqu’alors jalonné notre parcours. Nous traversons un moment délicat, qui n’est qu’un moment, dans le projet à long terme qui est le nôtre. Demain, je le sais, nous renouerons avec la victoire. NOS victoires, et vous serez là.

Si je vous écris aujourd’hui, c’est aussi pour vous dire que je compte sur votre soutien, votre ferveur, vos applaudissements ! Le temps des Requiems et des lamentations n’est pas de mise. A défaut d’ Alleluia ou de Te Deum, c’ est le moment de resserrer les rangs et de soutenir nos joueurs pour renouer avec la Victoire. Vous êtes le 16e Homme dont toute équipe a besoin !

Samedi au Stade de France, faites vous entendre, hurlez vos encouragements et votre attachement à ces couleurs Ciel et Blanc inchangées depuis 130 ans !

Les joueurs ont besoin de votre ferveur, ils ont besoin de vous entendre !

A vous, à nous.

Jacky Lorenzetti