Laussucq: "Biarritz, une équipe que je n'aime pas jouer"

Par Rugbyrama
  • Christophe Laussucq - stade français - 20 octobre 2012
    Christophe Laussucq - stade français - 20 octobre 2012
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Le soulagement de Christophe Laussucq, l'optimisme de Didier Faugeron, la déception de Stéphane Prosper... Les phrases marquantes de la treizième journée.

Christophe Laussucq (entraîneur des trois-quarts du Stade Français): "Biarritz, c'est une équipe que je n'aime vraiment pas jouer, qui est redoutable dans des conditions comme ça. On les craignait. Je suis très content de la performance parce que je n'ai pas vraiment tremblé. J'ai senti qu'on avait la maîtrise, le contrôle. Il nous a manqué des choses en fin de match, mais j'ai trouvé une équipe sereine. On a joué comme on voulait, avec beaucoup d'intentions de jeu. Je suis satisfait."

Didier Faugeron (entraîneur des trois-quarts de Biarritz): "On a subi dans certains secteurs, mais on s'est créé des occasions franches. Les joueurs ont entrepris avec beaucoup de volonté, ils ont bougé bien ensemble, avants et trois-quarts. On a mal fini la deuxième mi-temps, avec de l'indiscipline. Les Parisiens ont mis toutes leurs occasions, ils ont été plus efficaces. C'est une base de travail assez satisfaisante."

Laurent Labit (entraîneur de Castres): "Ce soir, c'est beaucoup de satisfaction et de joie. C'est surtout le travail récompensé, pour certains joueurs, depuis quelques années, pour d'autres quelques mois. Nous venons de conclure la meilleure phase aller depuis que nous sommes ici. Ce qui nous flatte c'est qu'on retrouve les quatre équipes présentes en demi-finales au mois de juin. On parle beaucoup de Toulon, de Clermont, à juste titre, et de Toulouse aussi, on oublie que Castres est toujours là. Nous sommes encore là avec les très grands. Cette saison, c'est d'autant plus motivant que des joueurs vont partir comme nous et d'autres vont arrêter. On veut tout faire pour vivre l'aventure le plus longtemps possible. Après, on sait que rien n'est acquis et que la phase retour va arriver, mais on a quand même les choses en mains avec notamment l'avantage des sept réceptions sur 13 rencontres".

Gonzalo Quesada (entraîneur du Racing Métro): "On s'attendait à un match compliqué à partir du moment où on avait fait des changements par rapport au dernier match. Hier, on a dû faire avec les blessures de Battut et Vakatawa. On venait avec quelques intentions dans le jeu et essayer de sortir des schémas des derniers matches. On ne l'a pas trop mal fait avec une mêlée intéressante en dépit d'une touche très faible. Dans le jeu, on a eu des moments intéressants. Malheureusement, on perd 16 ballons ridicules et sur les trois premiers, on prend trois essais. Evidemment, Castres a eu du réalisme mais a exploité les grosses fautes de notre part. Après quand ils ont eu 20 points d'écart, c'était plus facile à gérer pour eux".

Stéphane Prosper (entraîneur de Mont-de-Marsan): "C'est dur. On fait deux très mauvaises entames de mi-temps qui nous coûtent cher. On a beaucoup de prises d'initiatives, mais on a eu également beaucoup de déchets et commis de fautes de règlement. Les Bayonnais ont fait preuve d'un réalisme sans faille. Ils ont scoré sur tous les ballons qu'on leur a rendus. Ca fait mal. On se crée de bonnes situations de marque, mais à l'inverse des Bayonnais, on n'est pas efficaces. On sait où on se situe, on va continuer à bosser. Il faut construire l'équipe pour l'année prochaine. Il y a du travail, de bons jeunes. On va s'appuyer sur ces jeunes-là pour continuer l'aventure à Mont-de-Marsan."

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