Suta: "On va essayer d’atterrir"

Par Rugbyrama
  • Frederic MICHALAK  Jocelino SUTA  Sebastien TILLOUS BORDE - 24.05.2013 - Toulon  Toulouse
    Frederic MICHALAK Jocelino SUTA Sebastien TILLOUS BORDE - 24.05.2013 - Toulon Toulouse
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Comblé par la victoire contre le Stade toulousain, qui lui ouvre les portes d’une deuxième finale de Top 14, le deuxième ligne toulonnais Jocelino Suta reconnaissait qu’il avait de la difficulté à réaliser l’incroyable parcours de son équipe.

Moins d’une semaine après l’obtention d’un titre européen, vous avez réussi à vous qualifier pour la finale de Top 14. Que ressentez-vous ?

Jocelino SUTA : On va essayer d’atterrir un peu ! On surfe encore sur l’euphorie de la semaine dernière. En ce qui concerne les avants, nous avions à cœur de réaliser un beau match face à des avants toulousains qui nous avaient mis à mal en finale l’année dernière.

Que vous êtes vous dit à la mi-temps ?

J.S. : Nous avons simplement constaté que nous étions bien en place, et que nous devions continuer à rester solidaires en défense pour attendre une faute de leur part. Cela a fonctionné. Nous sommes vraiment satisfaits de notre défense. Elle a tenu bon la semaine dernière, et encore ce soir. C’est une force.

Avez-vous eu peur que la victoire vous échappe ?

J.S. : Un petit peu moins que la semaine dernière, où les choses étaient vraiment mal engagées. Mais en première mi-temps, je voyais que les attaques toulousaines ne passaient pas. C’était bon signe. Et l’équipe n’a rien lâché en deuxième période. Il fallait juste terminer le boulot effectué par les titulaires.

Où trouvez-vous les ressources pour réaliser un tel match ?

J.S. : Nous craignions en effet de craquer physiquement. Mais la mi-temps nous a fait beaucoup de bien, et les remplaçants ont joué leur rôle.

Le doublé, réputé impossible, est à votre portée. Le réalisez-vous ?

J.S. : Non, pas encore... mais cette idée va progressivement s’installer dans nos esprits au cours de la semaine. Pour l’instant, nous allons savourer, et profiter avec nos familles. Mais comme on dit, une finale, ça ne se joue pas. Ca se gagne. Et pour l’instant, le rêve continue.

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