Boudjellal: "M. Cardona, c'est un super-héros"

Par Rugbyrama
  • Boudjellal - Toulon - 14 septembre 2012
    Boudjellal - Toulon - 14 septembre 2012
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Même s'il n'était pas à Marcel-Michelin samedi, Mourad Boudjellal n'a pas manqué de réagir après la défaite du RCT. Les petites phrases du week-end.

Privat (deuxième ligne et capitaine de Montpellier): "Notre conquête n'a pas fonctionné, on a eu peu de ballons à jouer et le peu qu'on a eu, on les a balbutiés. Quand face à une équipe comme Toulouse on manque de réalisme, cela devient impossible. Les blessures (de Tulou et Bustos Moyano, ndlr) nous ont affectés, et peu à peu notre jeu s'est effiloché. Au fur et à mesure que le score se creusait, on n'arrivait plus à mettre la main sur le ballon. Toulouse, même sans ses internationaux, est toujours une équipe difficile à manoeuvrer, qui plus est sur sa pelouse".

Boudjellal (président de Toulon, dans Var Matin): "Le match nul aurait été un exploit car Clermont marque deux essais, même si sur le premier il y a un en-avant de trois mètres et sur le second, un écran sur Bastareaud. Maintenant, Monsieur Cardona, alias Bioman, est capable de savoir, même après ralenti, que la main de Giteau était intentionnelle. C'est un super-héros ! La prochaine fois qu'il arbitre, il faut qu'il mette des collants rouges et une cape bleue ! Il faut également que son véritable père lui avoue être Stan Lee. C'est dommage car en faisant match nul, on aurait été pratiquement assuré d'être champion d'automne... J'espère qu'on retrouvera Clermont en phase finale. Cela voudra dire qu'on y est aussi."

Darricarrere (entraîneur d'Agen): "Je suis très déçu. Parce qu'on s'aperçoit que ce qu'on travaille à l'entraînement, ça marche mais les détails aujourd'hui ont été très importants, comme notre jeu au pied, très défaillant. Collectivement, on est en place mais on pèche sur des détails. On progresse dans pas mal de choses sauf qu'à l'arrivée ça n'est pas payé par le score final. Il y a une prise de conscience collective et individuelle à avoir à l'entraînement."

Vignau-Tuquet (ouvreur du Stade Montois): "C'est un résultat extraordinaire parce que je ne vous cache pas que c'était dur ces dernières semaines, avec pas mal de matches serrés. C'est un immense soulagement. On est très fiers et très heureux. On savait qu'on n'était pas très loin, que ce groupe avait des valeurs. On ne lâche rien, c'est notre force aussi et juste avant les vacances on s'offre un gros cadeau. On s'était dit qu'à la pause il fallait tourner avec un écart au score pas trop important, parce qu'on était contre le vent. On se doutait que potentiellement ils allaient être peut-être moins concentrés que d'habitude".

Le Bourhis (ailier de Bordeaux-Bègles): "Maintenant on est en opération survie. On n'est pas non plus défaitiste, la saison est encore longue. On a beaucoup de choses à travailler, on doit prendre exemple sur les autres équipes et apprendre à trier les ballons, moi le premier, je fais deux énormes bourdes. Il faut qu'on bosse, qu'on se resserre, la semaine de vacances va nous faire beaucoup de bien car dans la tête, ça fait mal".

Labit (entraîneur de Castres): "c'est toujours une saveur particulière car ça bascule dans notre sens. Ce serait prétentieux de dire que l'on avait préparé le coup mais en mettant Kockott et Bernard sur le banc, on savait qu'on allait les rentrer, il fallait qu'on soit le plus longtemps possible avec eux au score. On savait qu'ils allaient douter car ils connaissaient les résultats de leurs concurrents pour le maintien. On a eu la capacité en 2e mi-temps de maîtriser, de gérer et d'aller chercher la victoire".

Delpoux (manager de Perpignan): "On aurait peut-être pu aller chercher un bonus défensif, mais on ne méritait pas plus. Je pense que notre jeu au pied n'a pas assez pesé sur le match pour espérer gagner. Au vu des dix dernières minutes, on aurait peut-être pu prendre ce point. Ce sont tous ces points que l'on lâche à la fin qui sont énervants. Mais sur la rencontre, on ne méritait pas mieux. Dans des conditions météos pareilles, il faut avoir un jeu au pied efficace".

Lanta (manager de Bayonne): "C'est une déception. Grenoble était très bien organisé. Les deux équipes ont plutôt bien utilisé le jeu au pied. C'est vrai qu'on a eu une meilleure occupation, mais ce sont les Grenoblois qui ressortent vainqueurs. Nos lacunes en conquête coûtent cher."

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