Bordeaux-Bègles: Koyamaibole, l’erreur de trop

Par Rugbyrama
  • Sisa KOYAMAIBOLE- racing bordeaux-bègles - 1 septembre 2012
    Sisa KOYAMAIBOLE- racing bordeaux-bègles - 1 septembre 2012
Publié le Mis à jour
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Le président girondin, Laurent Marti, a finalement décidé de licencier son troisième ligne fidjien, Sisa Koyamaibole, pour faute grave. Cité à comparaître devant l’ERC, le joueur ne s’était pas présenté pour se défendre. Ce faisant, le président de Bordeaux-Bègles s’offre la possibilité de recruter un joueur supplémentaire.

C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Sisa Koyamaibole, troisième ligne fidjien de 32 ans, a été licencié de son club pour faute grave par son président Laurent Marti, et ne fait plus partie de l’effectif girondin. Cité par la commission de discipline de l’ERC pour avoir mordu un joueur des London Irish dans le cadre d’une rencontre de Challenge européen, le joueur devait défendre son cas à Dublin, devant les représentants européens, aux côtés de son manager, Raphael Ibanez.

In fine, l’ex-talonneur du XV de France s’est présenté seul à ce rende-vous. Un manquement qui a provoqué l’ire d’Ibanez, ainsi que de Laurent Marti, l’homme fort girondin qui réfléchissait, la semaine dernière à des "sanctions en interne".

Licencié, et aussitôt remplacé ?

Déjà suspendu quatorze semaines par l’ERC, le Fidjien est donc tombé sous le coup de la double peine, infligée par son président qui, en se séparant de lui, s’offre la possibilité de recruter un joueur. Car, si les lignes arrières girondines sont relativement épargnées par les blessures, il n’en est pas de même pour les avants: "Nous allons désormais penser à prendre un joueur supplémentaire", affirmait donc Laurent Marti dans les couloirs du stade de Guy Boniface. Dans le viseur, un poste en particulier: celui de pilier droit, où seul Patrick Toetu est valide. "On va d'abord faire un point sur le poste de pilier droit", confirmait Marti. En effet, même s’ils pourraient revenir assez vite, Silviu Florea et Nicolas Decamps demeurent blessés. Et indisponibles pour mener à bien la délicate mission du maintien, que l’UBB s’évertue à relever depuis le début de la saison.

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