Bonnaire: "Franchir un cap à l'extérieur"

Par Rugbyrama
  • Julien Bonnaire - 19.01.2013 - Llanelli Scarlets / Clermont Auvergne
    Julien Bonnaire - 19.01.2013 - Llanelli Scarlets / Clermont Auvergne
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Avant le déplacement des Clermontois au Racing-Metro, vendredi soir, le troisième ligne de l'ASMCA, Julien Bonnaire, revient sur les relatives difficultés de son équipe à l'extérieur. Et évoque également le XV de France...

Craignez-vous cette période qui débute, avec l'absence des internationaux en raison du Tournoi?

Julien BONNAIRE : Pas plus que cela. On a quand même de quoi faire, ici, pour les remplacer. Et puis, c'est le même problème pour tout le monde. Il manquera aussi des joueurs au Racing-Metro. Donc il ne faut pas non plus se cacher derrière cela. On y va avec des ambitions.

Le match aller face au Racing avait été très compliqué, avec une victoire 13-12. Qu'en avez-vous retenu?

J.B. : C'est un groupe très costaud, avec des joueurs puissants devant comme derrière. Globalement, on sait que l'on aura en face de nous une très belle équipe capable de nous imposer un gros combat. Ce sera un gros match mais on veut répondre présent.

Cette saison en championnat, Clermont a gagné plusieurs matchs à l'extérieur, mais jamais chez un "gros bras". Comment expliquez-vous cela?

J.B. : Il faut mieux maîtriser nos matchs. Il y a parfois quelques détails dans nos rencontres à l'extérieur qui font qu'elles basculent contre. Le résultat à Perpignan, par exemple, est rageant parce que ce match était à notre portée. Il faut que l'on arrive à être plus concentrés et que l'on maîtrise mieux le fil du match. Mais je crois que c'est aussi une question de confiance. Quand on est chez nous, dans notre stade, on parvient à prendre le contrôle du match et de son déroulement. Sur le papier, il n'y a pas de raison que l'on ne puisse pas reproduire cela à l'extérieur. Il faut simplement que l'on arrive à franchir ce cap à l'extérieur et si possible dès ce week-end car on ne veut pas revenir sans aucun point de Paris.

Cela doit aussi être une période assez particulière pour vous aussi, puisque pour la première fois depuis longtemps,vous ne participez pas au Tournoi. Un mot déjà sur le match perdu par la France en Italie?

J.B. : A vrai dire, je ne l'ai pas regardé. Je n'étais pas chez moi et je l'ai simplement écouté à la radio. Déjà, d'après ce que j'en ai compris en lisant la presse, les Italiens ont fait un très bon match. Ils progressent, on le sait depuis plusieurs années et cela n'a rien d'étonnant de les voir arriver à ce niveau. Ensuite, il semblerait que la France ait eu du mal à mettre son jeu en place. Mais comme d'habitude, nous avons une semaine de préparation en moins que les autres. C'est l'éternelle rengaine...

Cela vous étonne-t-il, dès lors, que les Français n'arrivent pas à enchaîner les bonnes performances?

J.B. : Plus vraiment. J'ai connu cela pendant toutes mes années en Bleu. Déjà, on a tendance à être inconstant, mais en plus on n'a pas de temps pour se préparer. On ne se donne pas les moyens de nos objectifs. Il faudrait vraiment arriver à dégager des périodes pour que cette équipe de France puisse travailler plus sérieusement.

Dans ce contexte, on imagine que cela vous fait bondir quand vous entendez parler de Top 16...

J.B. : Évidement, c'est une aberration! Il faudrait être un peu sérieux, savoir ce que l'on veut et pour y arriver, se poser les bonnes questions...

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