Un rouleau compresseur nommé Toulouse

Par Rugbyrama
  • Yannick Jauzion - toulouse racing metro - 10 mai 2013
    Yannick Jauzion - toulouse racing metro - 10 mai 2013
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Plus puissant et inspiré sur le plan offensif, Toulouse a logiquement battu le Racing (33-19) pour décrocher sa vingtième demi-finale consécutive en Top 14.

Toulouse est-il la bête noire du Racing-Métro ? Les Toulousains ont en tout cas signé leur cinquième victoire en six matchs face aux Franciliens. Une victoire (33-19) qui ne souffre d’aucun conteste et qui leur permet de se hisser pour la vingtième fois consécutive en demi-finale du championnat de France. Le 30 mars, déjà, les Toulousains avaient stoppé le Racing-Métro (26-27), l’empêchant de s’octroyer une dixième victoire de rang. Ce vendredi, au Stadium, les hommes de Guy Novès ont effacé les dernières ambitions de Gonzalo Quesada et de son staff.

On attendait une domination physique du Racing-Métro. Sa principale force des cinq derniers mois. On a surtout vu une supériorité totale de Toulouse, en mode rouleau-compresseur, de plus en plus puissant au fil des minutes. Dès le début du match, le double champion en titre a mis la main sur le ballon et dominé son sujet. Dans les intentions, d’abord, puis au tableau d’affichage, ensuite. Grâce à la botte de Luke McAlister, mais surtout à un éclair de Yannick Jauzion sur le premier essai du match inscrit par Gaël Fickou (8-6, 33e). Malgré une belle réponse des Racingmen avec un essai de 85 mètres conclu par Sakiusa Matadigo (35e), Toulouse virait en tête à la pause suite à une nouvelle pénalité de son buteur all black (14-11). Trois points d’avance, c’était peu cher payé comparé à la domination des coéquipiers de Thierry Dusautoir (65% de possession du ballon lors des quarante premières minutes).

Les bonnes intentions de Poitrenaud et Jauzion

On pensait les Racingmen capables de réagir. Mais les Toulousains ont rapidement appuyé sur l’accélérateur et enfoncé le clou avec un essai transformé de Picamoles (24-11, 54e). Le reste, c’est encore McAlister qui l’a fait, signant un 8/9 dans les tirs au but. Il existe un proverbe à Toulouse qui dit en substance ceci: "Quand McAlister va, tout va". Cela s’était déjà vérifié en 2011-2012. Dans le sillage d’un pack dominateur, sa performance du soir fait étrangement penser à la fin de saison dernière, qui s’était achevée par un deuxième bouclier de Brennus consécutif.

Ce vendredi soir, Toulouse a survolé la rencontre. Et a brisé les rêves de Quesada, pour qui l'aventure se termine ainsi à la tête du Racing. Les Haut-Garonnais ont su montrer beaucoup de bonnes intentions, dans le sillage de Clément Poitrenaud et Yannick Jauzion, entre autres. Et la perspective de la demi-finale face à Toulon, le 24 mai prochain à la Beaujoire de Nantes, devrait aider à aiguiser l’appétit de la bête noire toulousaine. Ou plutôt devrait-on dire la bête rouge et noire.

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