Le Racing a manqué de fraîcheur

Par Rugbyrama
  • déception Henry Chavancy - Toulouse Racing - 10 mai 2013
    déception Henry Chavancy - Toulouse Racing - 10 mai 2013
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Le Racing a éprouvé les pires difficultés pour contrer le Stade toulousain, craquant notamment sur son point fort, à savoir la dimension physique.

Usé. Et en manque de souffle. Voici le visage montré par le Racing face à Toulouse ce vendredi en match de barrage (33-19). Notamment en seconde période où les hommes de Gonzalo Quesada ont plié devant les assauts toulousains. Et quand la machine haut-garonnaise est lancée, difficile de l’arrêter. Même si on dispose d’un pack en fer forgé guidé par des internationaux comme Szarzewski ou Ducalcon. "Les Toulousains ont été meilleurs que nous. On a péché dans plusieurs secteurs", pestait le talonneur international après le match.

Au fur et à mesure de la partie, le contraste est devenu saisissant entre des Toulousains survoltés et des Racingmen mâchés, étouffés dans le combat, nerveux et en perte totale de lucidité. Et dans les matchs couperets, la sentence tombe, notamment quand s’accumule l’indiscipline. Pénalisés à six reprises dans le second acte, notamment dans le jeu au sol, les Franciliens ont offert la possibilité à McAlister de faire gonfler le tableau d’affichage. Irrémédiablement. L’écart final de quatorze points est somme toute logique à la vue de la copie rendue par les deux équipes. "Nous avons rivalisé une mi-temps seulement. On a été beaucoup pénalisés. Nous avons perdu la bataille des rucks, les Toulousains ont récupéré beaucoup de ballons, on n'a pas été efficaces dans ce secteur", déplorait Szarzewski.

Des changements effectués très tôt

Plusieurs facteurs n’ont pas joué en faveur du Racing. Et notamment l’avant-match. Vakatawa et Carizza devaient renoncer lors de l’échauffement, obligeant le staff du Racing à revoir ses plans. Ghezal, incertain tout au long de la semaine, débutait la rencontre et Qovu intégrait le banc des remplaçants. Très tôt, à la demi-heure de jeu, le pilier gauche, Julien Brugnaut, marqué au fer rouge par le combat physique et la pression des Toulousains en mêlée fermée, a dû quitter le terrain et laisser sa place à Eddy Ben Arous.

Et voyant ses troupes sans solution devant la défense toulousaine, Gonzalo Quesada et son staff ont été contraints d’injecter très rapidement du sang neuf pour tenter de retrouver de l’allant, effectuant notamment trois changements (Cronje, Galindo, Qovu en plus de l’entrée de Ben Arous) avant la 60e alors que Guy Novès avait seulement fait entrer Steenkamp en première ligne. Témoin de la supériorité physique mais aussi de la fraîcheur des Toulousains. Un scénario qui n’est pas étonnant, le Racing ayant montré une petite lassitude ces dernières semaines (deux défaites lors des quatre derniers matchs et un succès sur le fil devant Castres), après l’incroyable série de neuf succès de rang. Une série que… Toulouse, en personne, avait brisé, fin mars au Stade de France. Comme un signe annonciateur du destin des Franciliens cette saison.

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