Tales: "De plus en plus dur de trouver la faille"

Par Rugbyrama
  • Rémi Tales - castres -racing-métro - top14 2013
    Rémi Tales - castres -racing-métro - top14 2013
Publié le Mis à jour
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Ce samedi, Castres recevra Montpellier à Pierre-Antoine pour un remake du match de barrage de la saison dernière, qui avait tourné à l'avantage des Tarnais. A quelques jours de ce rendez-vous décisif, l'ouvreur Rémi Tales raconte la préparation du CO.

Dans quel état d'esprit le groupe aborde ce barrage?

Rémi TALES: On voit que tout le monde est beaucoup plus concentré que d'habitude. Il y a moins de ballons qui tombent. C'est la quatrième phase finale de ce groupe, il l'aborde plus sereinement et avec de l'expérience. Castres est à sa place.

En cette fin de saison, on sent le CO décomplexé et plus ambitieux. Comment l'expliquez-vous?

R.T.: Il y a un regret par rapport à la demi-finale de la saison passée mais elle a aussi fait prendre conscience au groupe de ses qualités. L'équipe sait qu'elle peut rivaliser avec les meilleurs même si, a priori, Toulon et Clermont sont au-dessus.

Peut-on vous considérer comme favoris de ce barrage en tant que hôte du match?

R.T.: Le terrain, c'est un avantage, c'est certain. A Pierre-Antoine, nous aurons plus de repères que si nous avions joué à Ernest-Wallon. On peut être considéré comme favoris car nous jouons à domicile, sur la qualité des deux équipes, c'est du 50-50. Mais personne n'a oublié que Montpellier était venu gagner à Pierre-Antoine il y a deux ans.

Quel regard portez-vous sur votre adversaire?

R.T.: Montpellier est une équipe très joueuse. Le moindre ballon tombé peut faire très mal. Avec les Tulou, Trinh-Duc ou Nagusa, ça ne pardonne pas. Nos confrontations donnent souvent des matchs spectaculaires. Mais lors des phases finales, les équipes veulent prendre moins de risques car les erreurs ne pardonnent pas. Les joueurs tentent moins dans leur camp et préfèrent assurer le coup. Ca donne des matchs plus serrés.

Le fait de vous jouer aussi souvent change-t-il la donne?

R.T.: Ca fait trois ans de suite que les deux équipes se jouent trois fois dans la saison, elles commencent à bien se connaître. C'est de plus en plus dur de trouver la faille. Il faut chercher de nouvelles astuces.

Vous allez disputer vos premières phases finales de Top 14. Comment les appréhendez-vous?

R.T.: Je suis content d'être là. Il y a un an, je reprenais juste la course. Je me souviens que je faisais du physique pendant que mes coéquipiers s'entraînaient avant de partir à Toulouse. Ca m'avait donné envie d'y être. Je vais savourer ce privilège mais je garderai une pensée pour mon ami Romain Cabannes qui a fini sa saison. C'est la tuile.

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