Montpellier: Plus jamais ça !

Par Rugbyrama
  • deception du President de Montpellier - Mohed Altrad - 25.05.2012 - Castres  Montpellier - Barrages
    deception du President de Montpellier - Mohed Altrad - 25.05.2012 - Castres Montpellier - Barrages
Publié le Mis à jour
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Étrillés l’année dernière par les Castrais au même stade de la compétition (défaite 31-15), les Montpelliérains ne veulent pas revivre pareil cauchemar. Ils se le sont jurés...

Le traumatisme des Montpelliérains est à la hauteur de la douleur qu’ils ressentirent après la gifle qu’ils reçurent il y a presque un an, à Toulouse pour le premier match de barrage. Le 25 mai 2012, le MHR se faisait laminer par une équipe castraise supérieure en tous points: 31-15, score sans appel. Indisciplinés, maladroits, les Héraultais avaient complètement manqué ce rendez-vous. Le centre argentin Santiago Fernandez évoque ce funeste souvenir: "Nous étions vraiment passés à côté du match. Je me rappelle que nous avions encaissé un essai rapidement (à la 19e, N.D.L.R.) et que nous avions couru après les Castrais tout le reste du match. On s'était dispersé, on avait multiplié les fautes et, au final, l'écart au score était grand. Nous étions tombés de haut ce jour-là." "Passés à côté", "tombés de haut"... le champs lexical de l’échec semble trop restreint pour qualifier la déception. L’ouvreur international de Montpellier, François Trinh-Duc, va plus loin:  "Ce match reste une blessure pour le groupe. Cette défaite à Castres avait été une vraie déception, compte tenu de la physionomie du match notamment. C'était un échec, clairement."

Ouedraogo: "Nous avions failli"

Alors, que manquait-il aux Montpelliérains ce jour-là ? Tout ? Presque. L’essentiel, tout du moins. Ce n’est autre que Fulgence Ouedraogo, le fer de lance de la cohorte montpelliéraine qui le dit: "L’an dernier, nous n’étions pas aussi prêts mentalement que les Castrais. C’est là que nous avons failli principalement : sur l’agressivité, sur l’envie. Nous, nous avons été très indisciplinés parce que nous n’étions pas dans notre match." Les raisons d’un tel naufrage sont difficiles à avancer.

Une chose est sûre, les Montpelliérains étaient attendus. Un an après leur première accession à ce stade de la compétition, se seraient-ils relâchés au pire moment? "La première année, on avait une sorte de carapace, on se sentait en mission, un peu comme une armée", témoigne le demi de mêlée Julien Tomas. "La deuxième année, j'ai vu les choses de l'extérieur puisque j'étais blessé mais il me semble qu'on avait abordé le match différemment. L'équipe avait déjà goûté à cet événement, elle savait qu'elle était plus attendue. La préparation n'avait pas été la même : on sentait une autre atmosphère, moins spontanée, moins euphorique... Et on a vu que si on n'est pas à 200%, on passe à côté." Attendus, les Montpelliérains le seront. Cette fois, ils sont prévenus.

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