Burgess: "Un honneur de jouer pour Toulouse"

Par Rugbyrama
  • Luke Burgess - 04.05.2013 - Toulouse  Grenoble
    Luke Burgess - 04.05.2013 - Toulouse Grenoble
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Le demi de mêlée australien du Stade toulousain, Luke Burgess, qui rejoindra son pays natal à l’issue de la saison, s’est confié sur les derniers moments qu’il vit en France, au sein du Stade toulousain.

Comment vous sentez-vous avant ce match décisif ?

Luke BURGESS: Je n’ai pas vu la semaine passer ! Nous avons beaucoup travaillé, comme d’habitude. Nous nous sommes appliqués à régler les détails. Et l’examen approche à grand pas !

Ressentez-vous de la pression ?

L.B.: Oui, bien sûr. Mais c’est le sport ! C’est comme cela. Mais c’est le charme des phases finales.

Que redoutez-vous le plus dans cette équipe du Racing ?

L.B.: Ils n’ont pas de faiblesse. Mais ce qui marque le plus, c’est peut-être leur dimension physique : ils sont grands, forts... Leurs avants sont impressionnants, dotés de bons "skills" qui leur permet de jouer avec de la vitesse. Et puis ils ont aussi un excellent demi de mêlée, Maxime Machenaud, qui a signé une très bonne saison. Quand je regarde leurs matchs, ils me donnent une impression de fluidité : ils communiquent bien, se connaissent comme des frères. On voit qu’ils jouent ensemble depuis un bon moment.

Ce style de jeu vous rappelle t-il le Super Rugby ?

L.B.: Un peu oui, à cette différence près que le Racing me paraît encore plus puissant que bon nombre d’équipes du Super Rugby. Dans l’hémisphère Sud, on développe un jeu qui s’inscrit davantage dans le mouvement que dans le défi physique.

Vous rentrerez en Australie à l’issue de la saison, dans quel état d’esprit abordez-vous ces derniers matchs avec le Stade toulousain ?

Je veux profiter au maximum de ces derniers instants. J’ai accompli mon rêve en venant jouer en Europe, et ce fut un honneur de jouer pour Toulouse. Cependant, il ne faut pas ressasser le passé, et trouver des solutions pour le futur. Bien sûr, il m’arrive de faire des erreurs, et je dois progresser. C’est l’autocritique que je fais.

Quelle était votre dernière erreur justement ?

L.B.: (soupir...) Tu as deux heures à m’accorder pour que je réponde ? (rires) Plus sérieusement, cela m’appartient.

Avez-vous été touché par l’hommage du public toulousain la semaine dernière, après Grenoble ?

Oui, absolument. C’était un moment fort. Ce souvenir restera gravé dans ma mémoire. Mais j’espère jouer encore trois semaines en France ! Tout commence demain ! (ce vendredi, NLDR.)

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