Agen: Une relégation en cinq dates

Par Rugbyrama
  • Déception Agen - 1 novembre 2012
    Déception Agen - 1 novembre 2012
Publié le Mis à jour
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C’est désormais officiel: Agen évoluera en Pro D2 l’an prochain. Retour sur une saison galère pour le SUALG et d’un long chemin de croix pour les joueurs.

Avec le résultat nul de Bordeaux-Bègles à Castres (23-23) vendredi soir, Agen est désormais condamné et évoluera l’an prochain en Pro D2. Un couperet inéluctable après un exercice très décevant de la part des Lot-et-Garonnais qui n’auront réussi à retrouver l’élite que durant trois saisons. Aucun bonus offensif, une mêlée déficiente, des blessures à répétition et sept défaites à domicile: tous les signaux se sont avérés être au rouge pour Agen dont la relégation semble tellement logique. Retour sur cinq dates clés du parcours agenais.

1e journée -  Agen-Racing Métro: 20-24 (18 août 2012)

Annoncé par les observateurs comme l’une des formations "favorites" pour la descente en Pro D2, Agen débute sa saison par un revers, qui plus est à domicile. A Armandie, les Lot-et-Garonnais payent ce jour-là leur indiscipline en fin de rencontre. Devant au score durant la majorité de la rencontre grâce entre autres à un essai de leur deuxième ligne, Ross Skeate, les Agenais voient les Racingmen prendre le dessus peu avant l’heure de jeu. L’année précédente, le SUALG avait réussi à dicter sa loi à domicile en ne concédant que trois défaites sur ses terres. Cette saison, ce fut bien plus laborieux (sept défaites en onze réceptions...)

13e journée - Agen-Toulon: 9-15 (22 décembre 2012)

Face au leader du championnat et futur champion d’automne, Toulon, Agen fait bonne figure à Armandie mais finit par craquer, comme souvent, puni par le pied de Jonny Wilkinson, auteur de l’ensemble des points des siens. Mais si le SUALG peut se consoler d’avoir pris le point de bonus défensif face à l’armada toulonnaise qui venait d’infliger un cinglant 62-0 à Sale, Agen achève finalement la phase aller par une nouvelle défaite, la dixième à mi-championnat seulement. Plus inquiétant, deux jours avant Noël, les Lot-et-Garonnais enchainent ce jour-là un sixième match sans victoire, avec une position d’avant-dernier au classement. Prémonitoire ?

17e journée - Agen-Toulouse: 22-9 (9 février 2013)

En plus de s’offrir une victoire de prestige face au double champion de France en titre, Agen stoppe une série noire de neuf revers de rang. Les Agenais profitent de la période du Tournoi des 6 nations et de l’absence de plusieurs joueurs toulousains pour dominer les débats et les phases de combat. Un succès précieux pour le mental des Agenais. Et pourtant, le SUALG, douzième avant le début de la rencontre, retrouve la zone rouge. En effet, dans le même temps, Bordeaux-Bègles s’est offert un succès bonifié devant Toulon, le leader. Agen n’arrivera plus à sortir la tête au-dessus de la zone de flottaison.

20e journée - Bordeaux-Bègles-Agen: 48-17 (2 mars 2013)

C’est le duel décisif pour le maintien. Mont-de-Marsan est presque condamné. Le dernier billet dans l’ascenseur se joue entre le SUALG et l’UBB. A Chaban-Delmas, Agen réussit une belle entame et domine même les vingt premières minutes. Problème: les hommes de Mathieu Blin n’arrivent pas à concrétiser et le tableau d’affichage demeure toujours vierge. Agen ne le sait pas encore mais il a laissé passer sa chance. L’UBB signe un réveil fracassant et marque six essais à des Agenais K.O debout. Une défaite lourde et qui signifie qu’en cas d’égalité au classement, Agen restera derrière Bordeaux-Bègles (en raison d’un goal-average particulier défavorable). Le début de la fin des espoirs de maintien du SUALG…

24e journée - Agen-Stade français: (13 avril 2013)

Le couperet est tombé la veille ! Avec le nul de Bordeaux-Bègles à Castres, Agen est officiellement relégué en Pro D2. C'est donc avec le moral miné que les Agenais entrent sur la pelouse d'Armandie, leur objectif de maintien étant impossible. Fébriles, maladroits et désorganisés, les coéquipiers de Jalil Narjissi n'ont pas la tête au match contre une formation parisienne pourtant largement remaniée. Contepomi s'est avéré être le bourreau d'un SUALG à la peine et qui a tenté, en fin de partie, de sauver les apparences. Pour l'honneur. En vain. Clap de fin. Il est temps que le rideau tombe.

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