Racing: une mi-temps a suffi

Par Rugbyrama
  • Juan IMHOFF - 23.12.2011 - Racing Metro 92
    Juan IMHOFF - 23.12.2011 - Racing Metro 92
Publié le Mis à jour
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Le Racing-Metro a su faire face à des conditions déplorables pour vaincre des Agenais totalement absents des débats en première période (26-8). Les Franciliens ont ensuite géré dans pouvoir prendre le bonus offensif. Dure semaine pour le SUALG qui sort des places de qualifiables.

Le Racing est sur le pente ascendante. Après sa victoire sur la pelouse des London Irish la semaine dernière en H Cup, le club francilien a de nouveau livré une prestation convaincante face à des Agenais jamais faciles à manoeuvrer. Et ce, dès les premiers instants. C'est d'ailleurs dans la première demi-heure que les hommes de Pierre Berbizier ont fait la différence et pris un avantage définitif au tableau d'affichage en s'appuyant sur une conquête particulièrement solide, tant en mêlée qu'en touche, et faisant preuve de cohésion et de variété dans leurs offensives.

Ne manquait alors que la botte de Jonathan Wisniwski pour apporter la touche décisive. D'abord pour concrétiser la domination des siens par trois pénalités (12e, 21e, 23e ) et un drop (15e). Puis pour éclairer le jeu de ses passes au pied, même si une première réception de Vakatawa ne permettait pas d'aller au bout (8e) et qu'Hernandez ne bonifiait pas l'offrande de son ouvreur en commettant l'en-avant près de la ligne (22e). Privé de ballon, Agen peinait tant bien que mal à contenir les assauts franciliens et, de manière assez symbolique, allait céder sous la pression oppressante des avants Ciel et Blanc. En l'occurrence celle de Lionel Nallet, qui concluait en force un nouveau mouvement des Racingmen près de l'en-but (19-0, 19e).

Le courage agenais

Un essai qui allait finalement faire émerger un SUALG totalement asphyxié jusque-là. Les Lot-et-Garonnais faisaient dès lors jeu égal avec leurs adversaires et parvenaient même à trouver quelques solutions en mêlée, même s'ils souffraient toujours autant devant la puissance adverse perceptible aussi bien en attaque qu'en défense. Si les efforts agenais étaient d'abord récompensés par une pénalité de Courrent (36e) pour virer à 19-3 à la pause, ils allaient ensuite s'avérer vains pendant de longues minutes. Car si les joueurs du duo Deylaud-Lanta faisaient preuve des mêmes intentions et de la même combativité dans le second acte, ils ne parvenaient plus à scorer, guère aidés par un vent qui aura tourné à la mi-temps pour toujours être à l'avantage des Racingmen.

Au contraire, dans une deuxième mi-temps bien plus hâchée en raison notamment d'un ballon visiblement très glissant, ce sont les Franciliens qui allaient creuser le score sur une de leurs (plus rares) pressions sur la ligne adverse. Un essai signé Qovu, bien lancé par une chistera inspirée de Lorée (68e). De quoi donner des idées de bonus aux Ciel et Blanc, qui n'allaient cependant jamais être en mesure de l'obtenir et voyaient même les Agenais engager un baroud d'honneur qui se terminait par un plongeon d'Agulla dans l'en-but sur la sirène.

Réalisation symbolique dans un match déjà décidé, mais qui venait confirmer que les Aquitains, bien qu'alignant une équipe en partie remaniée au coup d'envoi, ne semblent pas affectés sportivement par les agitations en coulisses. Les Lot-et-Garonnais en ont même profité pour préparer activement les deux réceptions consécutives qui les attendent (Brive, Biarritz) tandis que le Racing, qui dépasse son adversaire du jour au classement, n'a pas manqué de capitaliser avant d'enchaîner deux déplacements (Montpellier, Perpignan).

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