Trinh-Duc: "Ça nous a fait chaud au cœur"

Par Rugbyrama
  • François Trinh-Duc Montpellier 2011
    François Trinh-Duc Montpellier 2011
Publié le Mis à jour
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A peine revenu de Nouvelle-Zélande, François Trinh-Duc était de retour ce jeudi matin à l'aéroport de Montpellier. L'occasion de revenir sur sa Coupe du monde, ses quatres mois en Bleus. Et sur son envie de refouler les pelouses du Top 14 avec ses coéquipiers du MHR.

Comment avez-vous vécu cette arrivée en France où beaucoup de monde vous attendait dès la sortie de l'avion ?

François TRINH-DUC : Ça nous a fait vraiment chaud au cœur, vraiment plaisir. On avait déjà quelques retours de France, mais on était à l'autre bout du monde où on se faisait pas mal critiquer par la presse locale, par pas mal de nations. C'est sûr que ça nous a fait très chaud au cœur de voir autant de monde à l'aéroport de Paris.

Il y a également eu quelques critiques de la presse française...

F.T-D. : Ça fait partie du jeu. On commence à être habitué. C'était tout à fait normal, surtout après des matchs de poule pas très aboutis et une défaite contre les Tonga. Mais je pense que malgré tout, elle a été bénéfique au groupe. Elle nous a permis de se dire les choses, de se resserrer, d'être plus solidaires et de se prendre en main. Tout ça nous a servi pour les phases finales.

Après quatre mois de vie commune, la rupture n'a pas été trop dur dans le groupe hier soir ?

F.T-D. : Si, parce qu'on a vécu de belles aventures. Quatre mois dont deux mois de préparation, et deux mois de compétition ça offre de très bons moments, de moins bons aussi. Mais ça fait du bien de rentrer chez soi aussi, de revoir sa famille, ses proches.

Il a fallu vous accrocher en Nouvelle-Zélande ?

F.T-D. : Oui il a fallu m'accrocher là-bas. Je vivais une aventure fabuleuse, une Coupe du monde en Nouvelle-Zélande. C'est assez rare, assez unique. Je me suis raccroché à ça, à des plaisirs simples, à des contacts avec des amis qui m'ont permis de ne pas décrocher.

Cela va être dur d'enchaîner et de retrouver votre club après une Coupe du monde ?

F.T-D. : Je ne pense pas. En tout cas j'ai hâte de retrouver mes coéquipiers, mon club. Et essayer d'aller de l'avant parce que ces derniers temps ça a été compliqué sportivement. J'ai confiance en ce groupe, en cette équipe. J'ai donc hâte de rejouer avec eux.

Comment les avez-vous suivi de Nouvelle-Zélande ?

F.T-D. : Je les ai suivi de très près. J'avais des nouvelles très souvent, des joueurs notamment. On se levait de bonne heure avec " Fufu " (Fulgence Ouedraogo, NDLR) pour regarder les résultats. Des fois on était content, d'autres fois moins. On connaît les aléas, les difficultés, on essayait de savoir ce qui n'avait pas marché et le pourquoi du comment.

Vous êtes un peu attendus comme les messies à Montpellier...

F.T-D. : (Il coupe) On ne va pas révolutionner le jeu. On a déjà vu les arrivées de Mamuka (Gorgodze), des Argentins sont revenus aussi. On va apporter notre pierre à l'édifice mais pas à en faire trop non plus, car ça pourrait nous porter préjudice, surtout à l'équipe. On va retrouver le plaisir d'être ensemble et de jouer ensemble.

Vous n'êtes pas trop déçu de ne pas jouer à Agen, une ville qui compte pour vous ?

F.T-D. : Je pense que je vais y aller quand même, mais pour voir ma famille, pour revoir mes proches. Ça va me faire du bien pour repartir de l'avant.

Et que pensez-vous des chances de Montpellier face à Agen ?

F.T-D. : C'est une des équipes en forme en ce moment. Ils font un très bon début de saison donc j'espère qu'on va pouvoir les surprendre de la même manière qu'on l'a fait à Bayonne.

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