Toulon file en demie !

Par Rugbyrama
  • 2012 Top 14 Toulon Racing Bastareaud
    2012 Top 14 Toulon Racing Bastareaud
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Bousculé pendant 55 minutes, Toulon s'impose finalement de justesse face au Racing et affrontera Clermont pour une place en finale (17-13) ! Malgré les échecs de Wilkinson au pied (1/5), un essai d'Armitage accompagné de la botte de Giteau ont suffit à faire chavirer Mayol et le RCT.

Une semaine après avoir laissé un trophée continental à Biarritz (21-18) en finale du Challenge Européen, le RC Toulon n’avait pas d’autre choix que de se racheter en barrage du Top 14. Une demi-finale à jouer face à Clermont se présentait alors comme l’unique objectif de Varois très remobilisés. Le Racing en a fait les frais, en toute fin de match (17-13). Troisième à l’issue du championnat, Toulon a assuré son statut de prétendant au sacre national. Et ce, malgré le forfait de dernière minute de Sébastien Bruno, celui d’Alexis Palisson vendredi ou la suspension de Carl Hayman. Même Mourad Boudjellal, un temps susceptible d’être gracié par la Commission de discipline de la LNR, n’a pas pu profiter de ce match aux abords du terrain. Malgré tout cela, Toulon s’est sorti du piège francilien concocté par Pierre Berbizier.

Le Racing était venu à Mayol pour jouer crânement sa chance. Avec un plan de jeu simple, basé sur une défense vaillante à tous les instants, et des artilleurs au pied (Steyn, Hernandez) pour occuper le terrain. Sur les ballons hauts, notamment en première période, Benjamin Fall faisait un festival de récupérations au nez et à la barbe des Varois. Un essai de ce même Fall (28e, 0-10), après une belle action de Sébastien Descons finissait par concrétiser la bonne entame du Racing.

Giteau prend le relais

Mais un match dure 80 minutes. Le Racing n’en a joué véritablement que 60. Et c’est probablement ça le plus terrible. Dominateur, ultra solide en défense, le Metro a craqué à 20 minutes du terme de la rencontre. Il n’en suffisait pas plus aux Toulonnais, solides dans leur tête. Jonny Wilkinson, peu en réussite au pied (1/5), laissait son coéquipier australien Matt Giteau se coller au périlleux exercice des tirs aux buts. Par deux fois, l’ex ¾ centre international wallaby donnait de l’espoir au public de Mayol (60e, 62e, 9-13). Et c’est là que David Smith a surgit de son aile. Accélérant, déposant au passage cinq défenseurs du Racing-Metro. Avant de jouer magnifiquement un deux contre un avec son troisième ligne aile, Steffon Armitage. L’Anglais n’avait plus qu’à plonger dans l’en-but francilien, pour délivrer Mayol (66e, 14-13). En six minutes, Toulon est parvenu à refaire son retard au tableau d’affichage.

En face, le Racing, sevré de ballon n’a pas pu réagir. Pourtant, une pénalité de Juan Martin Hernandez sur le poteau et une autre de Jonathan Wisniewski trop à gauche auraient pu sceller le sort du match. Mais il y avait quelque part, dans le ciel de Mayol, un souffle de destin défavorable aux hommes de Pierre Berbizier. Toulon, file ainsi en demi-finale pour retrouver Clermont. Là encore, les émotions seront garanties.

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