Toulon: Prime à l’enthousiasme

Par Rugbyrama
  • Sébastien Tillous-Borde - toulon racing - 26 mai 2012
    Sébastien Tillous-Borde - toulon racing - 26 mai 2012
Publié le Mis à jour
Partager :

En grande difficulté pendant une mi-temps, face au Racing-Métro 92 samedi dernier, le RCT a trouvé les ressources mentales nécessaires pour renverser une situation mal embarquée. Une volonté féroce de ne pas s’avouer vaincu qu’ils érigent en vertu principale, à l’approche des demi-finales.

Pas grand monde ne s’en cachait après la rencontre. La performance des Toulonnais, samedi en barrage face au Racing-Métro, ne suffira sûrement pas à terrasser la machine clermontoise. Plus forte. Plus huilée. Plus dure dans le combat que les Franciliens. Pour relever le challenge qui les attend, les Varois savent qu’ils devront faire mieux dans à peu près tous les compartiments du jeu. Sauf peut-être un: l’enthousiasme. "Quel courage! Quel orgueil!", savourait Pierre Mignoni après la rencontre. "Aujourd’hui, j’ai envie de dire que c’est la victoire du cœur. Mes garçons ont été héroïques. Ils se sont transcendés pour aller chercher cette demi-finale", résumait Bernard Laporte, tout sourire entre l’objectif des cameras et le sacro-saint panneau des logos publicitaires.

Le contenu du barrage de samedi pousse en ce sens. Rugbystiquement, Toulon a éprouvé les pires difficultés. Dans la construction de son jeu. Dans sa capacité à imposer de longues séquences, celles-là même qui peuvent permettre de franchir les meilleures défenses. Le seul essai toulonnais, d’ailleurs, viendra d’un ballon de récupération sur lequel David Smith, tout en vitesse, envoya les siens rejoindre Clermont en demi-finale.

L’amour du combat

Paradoxalement, les Toulonnais puisent dans le scénario de la rencontre face au Racing-Métro 92 leur principale raison d’espérer. Parce que, dans la difficulté, ils n’ont jamais rompu. Toujours gardé en tête l’idée d’avancer. En resserrant, en deuxième période, leur jeu autour des rucks voire, au maximum, de la zone du dix. Un plan de jeu leur permettant d’utiliser à plein un enthousiasme jamais pris en défaut. "Cette équipe elle a quelque chose. Elle peut perdre sur des trucs bêtes. Elle peut aussi renverser des montagnes. Alors oui, pour la demi-finale, on est capable de le faire", assurait Pierre Mignoni. Un paramètre suffisant? Difficile à prévoir. Mais les Toulonnais, surprenant à la fois dans le positif et le négatif cette saison, ne veulent pas s’empêcher de d’y croire. Bernard Laporte: "Clermont, c’est un très gros morceaux. Ce qui se fait de mieux avec Toulouse sur le sol français. Mais nous, on a envie d’être favoris".

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?