Steyn: "Mayol, c'est un stade de fous !"

Par Rugbyrama
  • François Steyn - Racing - Avril 2012
    François Steyn - Racing - Avril 2012
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Avant de rejoindre l'Afrique du Sud, l'arrière du Racing, François Steyn, s'attend à un énorme choc face à Toulon dans son antre de Mayol. Il veut quitter le club francilien sur une bonne note et vise donc un exploit avec le Racing.

L’approche de ce barrage vous excite-il ?

François STEYN: Oui, mais il me rend un peu anxieux aussi. Je ne sais vraiment pas à quoi m’attendre à Toulon. Si nous connaissons tous les qualités de cette équipe toulonnaise, des joueurs qui la composent, nous ne l’avons jamais rencontrée dans un match couperet. C’est une formidable opportunité pour le Racing de montrer ce qu’il vaut vraiment.

Vous n’avez vraiment aucune idée du genre de match que vous allez disputer ?

F.S: Si, et au risque de décevoir les amoureux du jeu, je ne vois pas un match avec de grandes envolées. Comme dans toutes les rencontres de phases finales, le jeu au pied sera prépondérant. Je m’attends à un match tactique, très dur aussi: Toulon, avec des joueurs comme Botha, Armitage, Hayman ou Bastareaud, aime porter le ballon pour mieux te détruire.

Que pensez-vous du stade Mayol ?

F.S: C’est un stade de fous ! Assurément, le stade où j’ai le plus aimé jouer de toute ma carrière. En Afrique du Sud, à l’Ellis Park, au Loftus, les ambiances sont chaudes aussi parfois, mais là, c’est incomparable. Mayol, c’est unique au monde et c’est une arme supplémentaire pour le RCT.

Quelles sont vos chances de l’emporter demain ?

F.S: Nous ne sommes pas favoris, c’est une certitude, mais l’a-t-on jamais été ? Abordons plutôt ce match en nous disant que, victoire ou défaite, on a tout donné, on a rendu nos supporters fiers. C’est le meilleur moyen de réussir notre partie. Je rêve d’aller au bout du Top 14 cette année. J’ai ce désir depuis notre défaite, l’an passé face à Montpellier. C’était un match que nous devions gagner et que l’on a logiquement perdu. Il m’est resté en travers de la gorge.

C’était un match où vous étiez favori justement…

F.S: Oui, peut-être avez-vous raison. Peut-être que l’on ne se sent jamais aussi bien que quand on est annoncé vaincus d’avance. J’espère alors que tout le monde nous voit perdre à Toulon et qu’un maximum de gens sera déçu après la rencontre.

Retrouvez l'intégralité de l'interview, sur une page, dans Midi Olympique de vendredi...

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