Bergamasco: "Passer à l'action"

Par Rugbyrama
  • Mirco BERGAMASCO - 18.02.2012 - Racing
    Mirco BERGAMASCO - 18.02.2012 - Racing
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De retour après plusieurs mois d'absence pour cause de blessure, Mirco Bergamasco exhorte ses coéquipiers à se concentrer, désormais, sur le secteur sportif. Pour l'international italien, la possibilité de sauver la saison du Racing-Métro est réelle. A condition de mettre de côté les états d'âme.

Le nouvel organigramme a-t-il apaisé les tensions au Racing-Métro 92 ?

Mirco BERGAMASCO: Je ne m'en occupe pas trop. Nous, joueurs, devons déjà penser à jouer et à arriver à 100% pour les matchs le week-end. Ce que je sais, c'est qu'on a un président qui nous écoute et qui prend ses responsabilités. A nous maintenant d'être bons sur le terrain.

Pendant les entraînements, on voit Pierre Berbizier plus en retrait. C'est ce que vous, joueurs, souhaitiez ?

M.B.: Je ne souhaite qu'une seule chose: gagner les matchs le week-end. Pour le reste, je ne souhaite de mal à personne. Même pas à mon pire ennemi. Pierre (Berbizier, N.D.L.R.), je l'ai déjà cotoyé en équipe d'Italie et je n'ai jamais eu de soucis avec lui. On le sait, quand il y a de la nervosité dans une équipe, il faut procéder à des changements. Je le répète, on a la chance d'avoir un président qui nous écoute et qui fait des choix. Content ou pas content, ces décisions sont prises et les sentiments des joueurs doivent désormais rester à l'intérieur du groupe. Il nous faut simplement passer à l'action sur le terrain.

Le Racing-Métro 92 a-t-il encore le temps pour effectuer, finalement, une belle saison?

M.B.: Sur les huit matchs qu'il nous reste, cinq seront à la maison. On veut jouer au moins les barrages, mais cela passe par un gros match, dès ce week-end, contre Bayonne. On a déjà laissé trop de points en route. Mais attention, je sais que c'est possible. En 2003-2004, avec le Stade français, on avait eu des problèmes en début de saison. On s'était qualifié à la dernière journée pour finalement être champion. Tout peut arriver.

Un mot sur l'arrivée de Didier Retière et son intégration dans le groupe...

M.B.: Didier, je le connaissais un peu. Je l'avais déjà croisé quand il était entraîneur de l'équipe de France, et je me rappelle bien de notre dernière confrontation (rires). Ici, pour l'instant, je ne l'ai vu que de loin, vu qu'il suit les avants. Mais quand il sera à 100% avec nous, je suis sûr que son intégration se passera bien.

Sur un plan plus personnel, vous attendiez-vous à un retour si rapide en équipe d'Italie, alors que vous avez été longtemps blessé?

M.B.: J'ai, en tout cas, tout fait pour revenir le plus vite possible. Le calendrier du championnat, d'ailleurs, ne m'aide pas trop vu qu'on joue assez peu en ce moment. J'avais croisé Jacques Brunel lorsqu'il était venu jouer contre la France. Je lui avais, alors, donné mon programme de reprise. Je reste aussi en contact avec le staff médical de l'Italie, même s'il était clair que je ne serai pas appelé pour les premiers matchs. Désormais, je suis heureux d'être de nouveau à disposition de mon pays. A moi de prouver sur le terrain que je mérite d'être sélectionné. Si je joue ce week-end, bien sûr.

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