Elissalde : "Pas là pour durer"

Par Rugbyrama
  • JEAN PIERRE ELISSALDE MANAGER BAYONNE TOP 14
    JEAN PIERRE ELISSALDE MANAGER BAYONNE TOP 14
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Ce mardi, le retour de Jean-Pierre Elissalde à Bayonne a été officialisé. L'ancien entraîneur de l'Aviron revient en qualité de conseiller sportif du président. Sa mission démarre maintenant et durera jusqu'à la fin de la saison. Il fait le point sur ses objectifs et ses attentes.

Pour quelles raisons revenez-vous à l'Aviron bayonnais trois ans après?

Jean-Pierre ELISSALDE : Alain Afflelou et Michel Cacouault m'ont appelé pour me demander de reprendre l'équipe. Si j'ai accepté, c'est parce que je porte de l'affection à ce club. Car ce n'est plus mon métier que d'être entraîneur. Mon rôle ce n'est plus aujourd'hui d'être avec vous (médias). Je reviens donc à ma première vocation qui est d'entraîner mais seulement pour six mois. Je suis en mission pour le club. Ensuite, je veux redevenir la tête armée des présidents pour mettre en place un projet politique centré sur le pays basque et l'Aviron bayonnais. Je me vois plus à l'avenir comme un maçon, un architecte voire un ingénieur pour le club.

Comment jugez-vous la situation sportive actuelle de l'équipe?

J-P.E. : Le club se trouve dans une période très difficile. Je n'ai pas cette volonté de durer. Je suis là dans une logique de survie pour aider le club à se maintenir. L’encadrement sera donc réduit de sept à trois personnes. Il faudra que tout le monde soit solidaire. Au-delà, je ne peux m'engager sur rien. Je ne promets ni victoire, ni beau jeu. Ce serait vous mentir que de dire que nous allons réveiller Jean-Dauger et marquer de superbes essais.

Quelle sera donc la méthode Elissalde pour redresser la barre?

J-P.E. : Je commencerai tout d'abord par appliquer la méthode japonaise. Les joueurs se devront tous d'arriver à l'heure aux entraînements. Ensuite, en ce qui concerne les étrangers, je sais qu'ils ont une manière de fonctionner qui est différente. Ils sont davantage dans l'échange, la conciliation et la confrontation. Le mot "coach" revient beaucoup dans leur bouche. J'ai désormais assez de recul pour affirmer les choses sans me fâcher. Mais s'il faut hausser le ton pour se faire comprendre, je le ferai. Même si mon Anglais est limité, cela ne m'effraie pas pour autant. Ce que je leur demanderai sera simple. Ce sera du combat, du combat et encore du combat. La crise et le combat font toujours avancer.

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