Les barrages insaisissables pour le Stade français ?

Par Rugbyrama
  • Déception Stade français - Racing - 5 mai 2012
    Déception Stade français - Racing - 5 mai 2012
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En s'inclinant au Stade de France face au Racing Metro (19-13), le Stade français devrait être absent des phases finales pour la troisième année consécutive. Son avenir européen dépendrait alors de Toulon-Biarritz en finale de Challenge européen.

Un mal de crâne proportionnel à la désillusion. Les joueurs de Stade Français sont sortis assommés du derby parisien. Le demi de mêlée international Julien Dupuy, hagard, livrait à chaud: "On a mal à la tête parce quand on perd, qu'on est dominé... Mais là franchement ça fait mal." Manière de dire que le Stade français a laissé passer une grande opportunité face au Racing. Pointant à deux points du sixième et dernier barragiste avant le match, les hommes de Michael Cheika ont pris un bon départ en menant 10-0 avant la fin du premier quart d'heure. La suite ? Un retour du Racing et des fautes de main qui construisent les regrets. Julien Dupuy toujours: "On ne méritait pas de perdre. On les a percés beaucoup de fois mais on se débarasse trop vite du ballon alors qu'en le conservant, on a vu qu'on pouvait les mettre à la faute."

Dépité, le Parisien ne croit plus au barrages avant le dernier match à Biarritz. Michael Cheika va-t-il lui instiller l'espoir ? Il essaie en tout cas... "Se qualifier ne serait pas un miracle. Il y a beaucoup d'équipes toutes les semaines qui prennent cinq points, et d'autres zéro. Seulement, on n'a pas notre destin en mains." Le manager parisien combat toute résignation alors que tout laisse à penser que le Stade français finira septième. Mieux qu'en 2011 (11e) et 2010 (8e). Mais insuffisant pour goûter de nouveau aux phases finales squattées de 2003 à 2009, avec quatre finales (3 Brennus) et trois demi-finales.

"Par rapport à la saison dernière, c'est le jour et la nuit"

Plus que de croire réellement en ses chances, l'Australo-Libanais veut inculquer de nouveau un esprit conquérant à ses troupes et se dit proche d'y parvenir: "Par rapport à la saison dernière, c'est le jour et la nuit. Pas seulement pour les résultats mais aussi pour l'ambiance dans le groupe, les joueurs, leur compréhension de ce qu'il faut faire pour être professionnel." Julien Arias embraye sur les propos de l'ancien chef du Leinster: "On voulait gagner et faire un grand match. On est très déçus, un peu abattus mais ce n'est pas fini, tempère-t-il. Mathématiquement, on n'est pas éliminé. Même si ça ne passe pas, il faut essayer de se faire plaisir sur le dernier match." L'arithmétique ne les élimine certes pas mais la probabilité de se qualifier semble infinitésimale. Il faudrait que le Racing fasse un voyage à vide à Agen et que le Stade français engrange cinq points à Biarritz. Ces Basques-là sont aussi une composante indispensable de l'avenir européen des joueurs de la capitale. En finale de Challenge européen, si les Biarrots s'inclinent face aux Toulonnais, les coéquipiers de Sergio Parisse seraient de la H Cup 2012/2013. Dans le cas contraire...

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