Le Stade français premier leader

Par Rugbyrama
  • Julien ARIAS - 26.08.2011 - Stade Francais
    Julien ARIAS - 26.08.2011 - Stade Francais
Publié le Mis à jour
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Grâce à sa victoire bonifiée devant l'UBB (41-20), le Stade français décroche le point de bonus offensif et devient le premier leader de la saison 2011-2012. Intermittents durant la rencontre, les Parisiens ont mieux maîtrisé le sujet face à des Bordelais qui se sont étiolés au fil du temps.

"Merci Max". En entrant sur la pelouse d'un stade Charléty clairsemé, les joueurs de Stade français étrennaient ce slogan sur leur maillot bleu foncé, en lieu et place du sponsor principal. Clin d'oeil sympathique à l'égard de l'emblématique président Max Guazzini qui a laissé sa place à Thomas Savare à l'intersaison.

En guise de bienvenue au promu girondin pour son retour dans l'élite depuis la saison 2002-2003, les Parisiens menaient rapidement 7 à 0 (4e) à la suite d'une magnifique percée de son ailier gauche Francis Fainifo venu à hauteur de Julien Dupuy sur les 40 mètres bordelais. Faisant preuve d'un fort enthousiasme, les Girondins revenaient peu à peu dans la partie. Deux essais successifs du pilier droit Décamps et du très en vue ailier droit Connor, sur interception, permettaient à l'UBB de prendre l'avantage au score (10-14, 31e). Et jetaient un froid glacial sur Charléty. A ce moment de la partie, les Girondins étaient en passe de réaliser la première sensation de ce début de saison.

Petites causes, grandes conséquences

Trop imprécis par la suite - quatre ballons perdus sur leurs propres lancers en touche, dont trois près de l'en-but parisien - les Bordelais manquaient l'occasion de scorer à plusieurs reprises. Un manque d'expérience à ce niveau que les Girondins regretteront encore s'ils ne règlent pas ces détails.

Malgré une dizaine de nouveaux joueurs - la plupart internationaux - au coup d'envoi, les Parisiens faisaient preuve d'efficacité. A trois minutes d'intervalle, Lyons en force puis Arias, plus en finesse, inscrivaient deux essais qui permettaient aux Stadistes de faire un break - qui s'avérera définitif - à la pause (24-14). Nanti de dix points d'avance, le Stade français se dirigeait alors vers la victoire.

Hormis un essai du capitaine parisien Dupuy à l'heure de jeu, se faufilant dans un trou de souris à quelques mètres de la ligne adverse, les trente premières minutes de la seconde période se trouvaient constamment hachées par les nombreuses imprécisions commises de part et d'autre. Très entreprenant, le promu girondin obtenait une pénaltouche à cinq mètres de l'en-but parisien. On jouait alors la 73e minute. En commettant une énième faute largement évitable (écran devant le sauteur), les Girondins laissaient échapper le point de bonus défensif. Un point, offensif cette fois, que les Parisiens s'évertuaient d'obtenir en inscrivant un cinquième essai sur la sirène. (41-20, 80e). Le score peut paraître sévère pour des Girondins démontrant constamment leur envie de bien faire, trop peut-être, mais qui auront payer au prix fort leur imprécision récurrente. Un dur apprentissage du haut niveau, en somme. Côté parisien, le sourire était sur toutes les lèvres au coup de sifflet final. Tout bonus.

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