Novès: "J’ai senti les joueurs complètement ailleurs"

Par Rugbyrama
  • Guy Novès - Toulouse mai 2012
    Guy Novès - Toulouse mai 2012
Publié le Mis à jour
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Le manager de Toulouse, Guy Novès, a tenté de s'enlever toute pression en conférence de presse avant la demie contre Castres. Il a souligné que jouer au Stadium n’était pas forcément un avantage pour son équipe.

Quel bilan faîtes-vous de votre semaine à huis-clos ?

G.N: Un bilan sûrement identique à celui que Vern Cotter a dû faire pour Clermont, Bernard Laporte pour Toulon et les duo castrais pour leur équipe. Comme chaque année, l’équipe est très concentrée. Elle avait besoin de ne penser à rien d’autre qu’à tous les détails qui sont très importants pour ce genre de rencontre.

Avez-vous senti les joueurs particulièrement concernés ?

G.N: (Ironique) Non, J’ai senti les joueurs complètement ailleurs. J’ai l’impression qu’ils leur tardent d’être en vacances. Parce qu’après avoir participé à la phase finale de la Coupe d’Europe et maintenant du Championnat, ils en ont un peu marre.

Et plus sérieusement ?

G.N: Si on parle plus sérieusement, je pense que l’équipe est très concentrée, comme d’habitude pour un match de demi-finale.

Vous avez regardé Castres-Montpellier. Quels enseignements en avez-vous tirés ?

G.N: Cela m’a rassuré. Cela a montré qu’on connaissait bien le rugby car on a toujours dit que Castres était une très bonne équipe. Et elle l’a confirmé contre Montpellier. Avec notamment une grosse conquête.

Castres est aussi capable d’envoyer un gros volume de jeu, comme on l’a vu lors de votre dernier affrontement direct…

G.N: Je n’en sais rien. Chaque match est différent. Une demi-finale est toujours une rencontre particulière. Il est très compliqué de prévoir à l’avance comment une rencontre va se dérouler. Le b.a.-ba, c’est qu’il faudra des ballons. Si Castres nous étouffe comme contre Montpellier, cela sera un match très dur pour nous. Si on arrive à partager les ballons, ce sera un match équilibré mais très difficile. Et si on a un peu plus de ballons, on verra si on peut imposer notre jeu. Mais c’est très compliqué de prévoir comment cela va se passer.

Et à titre personnel, comment l’abordez-vous ?

G.N: Comme un match de demi-finale. Cela sera le 19e consécutif pour moi en tant qu’entraîneur.

Avec toujours le même petit stress ?

G.N : Je n’en sais rien, je ne me rappelle plus des premières fois si j’avais du stress. Il faut demander à mon président. Mais en fait, je n’ai pas de stress particulier. Une concentration certaine mais pas de stress. J’avais plus de stress sur la rocade avant de venir à la conférence de presse car il y avait beaucoup de voitures.

Jouer à Toulouse est-il un avantage ou cela ajoute-t-il de la pression ?

G.N : Vous avez posé cette question au Stade français quand il jouait ses matchs sur Paris avant ? Jouer à Toulouse n’est un avantage que si on a 90% de notre public dans les travées. Cela ne sera pas le cas samedi. Quand on joue à Marseille, Nantes ou Bordeaux, c’est la même chose. Donc, on y voit pas, nous, un avantage particulier. L’avantage, c’est que nos supporters, enfin, n’auront pas trop d’argent, enfin pour ceux qui ont trouvé des billets, à dépenser pour venir au stade.

Quel est l’état de forme de vos joueurs ? Est-ce que cette coupure de trois semaines a fait du bien ?

G.N: Oui, parce que c’était bien d’être au bord de la plage pour récupérer. On a effectivement passé du bon temps. Mais est-ce la solution pour être performant samedi soir ? Je n’en sais rien.

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