Le Racing va pouvoir s'évaluer

"Ca y est ! Come back fracassant !", a ironisé Jonathan Wisniewski à propos de son retour dans le groupe du Racing-Métro. Après huit semaines d’arrêt à la suite d'une blessure au quadriceps droit, l'ouvreur a repris les entraînements et postule pour faire partie du groupe des 23 joueurs qui iront affronter Toulon ce samedi. Sixième au classement général, le Racing-Métro a gagné ses trois derniers matchs (à Lyon 22-33, à domicile contre Bayonne 22-21 et Bordeaux-Bègles 22-13). Bien qu'ils aient remporté les deux dernières parties à Colombes dans la douleur, ces victoires ont permis aux Racingmen de prendre des points précieux. A l'heure où tous les matchs comptent pour rester qualifiable, la manière importe peu.

"Toulon: un bon test"

Et la fin de saison n’offrira pas de répit au club. Jonathan Wisniewski s'en est montré tout a fait conscient: "Il ne reste pas beaucoup de journée il va y avoir des confrontations directes. Tous les matchs vont être compliqués". A commencer par le déplacement à Mayol ce samedi. Toulon est l'équipe en forme du moment: troisième au classement général, le RCT n'a plus perdu depuis la seizième journée et ne s'est incliné qu'une seule fois sur sa pelouse (contre Clermont 0-17). L'ouvreur du Racing-Métro voit ce match comme "un bon test" pour savoir où ils en sont et pour trouver la meilleure manière d'aborder les matchs à suivre. "C'est plutôt bien de s'évaluer sur un match comme celui-là, surtout à Toulon", a-t-il ajouté.

"On ne va pas laisser notre part aux chiens !"

Après le RCT, les Ciel et Blanc joueront trois rencontres décisives contre leurs concurrents directs pour la qualification: tout d'abord le 30 mars contre Castres, actuel quatrième avec deux points d'avance sur le Racing-Métro. Puis, lors de deux dernières journées, les Francilliens affronteront le Stade Français, actuel septième et qu'ils devancent de deux points, et Agen, classé huitième à cinq longueurs des Racingmen. En plus, les Ciel et Blanc recevront Brive et iront à Biarritz, deux clubs qui seront certainement sur-motivés puisqu'ils joueront le maintien en Top 14. "Aujourd'hui chaque match est quasiment un match de phase finale car une défaite pourrait nous sortir du Top 6, une victoire nous y maintenir. On a notre destin en main", a affirmé Wisniewski. Même si le chemin promet d'être difficile, le Racing-Métro est bien déterminé à s'accrocher au haut de tableau: "On ne va pas laisser notre part aux chiens !". Voilà qui est clair.