Le Racing prend racine en phase finale

Par Rugbyrama
  • Fabrice Estebanez - Racing Stade français 5 mai 2012
    Fabrice Estebanez - Racing Stade français 5 mai 2012
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Le Racing-Metro a assuré l'essentiel dans le derby parisien. Sa victoire (19-13) relègue le Stade français à cinq points. Si le RM92 n'est pas officiellement en barrages, c'est tout comme...

A 130 ans, le Racing-Metro est fringant. Le manager Pierre Berbizier lui offre une cure de jouvence. En poste depuis 2007, l'ancien sélectionneur du XV de France qualifie systématiquement sa formation pour les phases finales depuis la remontée en 2009. Qui semble s'être refait une virginité. "On oublie que le Racing est une équipe jeune dont ce n'est que la troisième saison en Top 14. Beaucoup aimeraient être à notre place." Beaucoup aimeraient aussi avoir la puissance économique du club francilien.

Samedi, dans l'écrin de Saint-Denis, les Racingmen - pour "une jeune équipe" - ont fait montre de leur expérience et de leur sang froid pour écarter le Stade français. Alors que ces derniers oubliaient de cajoler un ballon qui tombait inexorablement, les "Ciel et Blanc" ont été réalistes en enquillant six points en seconde période après avoir planté un essai par Descons juste avant la pause. En rangs serrés, ils n'ont pas craqué en fin de match. "On savait que ça allait être un match difficile. Ca l'a été. On n'a rien lâché jusqu'à la dernière action. Les joueurs ont su donner tout ce qu'il fallait, ils ont été au fond d'eux-mêmes pour aller chercher ce résultat", félicite Berbizier.

"Si Szarzewski doit venir chez nous..."

Figure de proue d'un recrutement clinquant, l'ouvreur argentin Juan Martin Hernandez abonde dans le sens du manager. En prenant du plaisir dans la difficulté et la besogne. "Il y avait beaucoup d'enjeu pour les deux équipes. Cela fait quelque temps qu'on s'est resserré. On est tous solidaires entre nous. A la fin du match, personne n'a rien lâché." La défense du Racing a plié sans jamais rompre. Le Stade français a insisté au près. Le Racing fut hermétique. Le club de la capitale a voulu ouvrir le jeu. La formation francilienne est montée férocement. Comme un résumé express du derby, un en-avant du premier nommé scellait la victoire du second.

Comme si le mal fait au voisin parisien n'était pas suffisant, Pierre Berbizier abordait le volet recrutement. "Il y a de fortes chances que Dimitri (Szarzewski) nous rejoigne. Je tiens à saluer son honnêteté quand on voit le match qu'il fait. C'est rassurant qu'un joueur reste fidèle à un maillot, le défende jusqu'au bout. S'il doit venir chez nous, il est digne du maillot "ciel et blanc". Il aura, j'espère, à coeur de le défendre aussi chèrement qu'il a défendu celui du Stade Français." Le Racing voit loin et a bonne vue sur les barrages.

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