Le Racing face à lui-même

Il est bien connu que plus une série dure, plus elle approche de sa fin. La semaine dernière, les Racingmen ont connu la douloureuse fin d’une fort belle série : celle qui avait aligné trois victoires consécutives au parcours des hommes de Pierre Berbizier. Un triplé d’autant plus notable qu’il ne s’était produit qu’une seule fois auparavant. Mais les ambitieux toulonnais sont passés par là. Et bien qu’ils aient livré une bonne première mi-temps, les Franciliens ont finalement plié sous la furia varoise. La faute à une gestion de jeu défaillante, et à un pêché d’indiscipline.

Le pilier italien Juan Pablo Orlandi confirme dans une interview publiée sur le site internet du club: "Nous avons manqué de patience. Nous nous sommes trop précipités dans le jeu, ce qui induit de mauvaises décisions. Toulon a profité à plein de ces pénalités sifflées et après cela a été compliqué de jouer. L'indiscipline doit être revue et modifiée".

Orlandi : "Un défi contre nous-mêmes"

Voilà pourquoi le pilier azzurri évoque ce match contre Castres comme "un défi contre nous-mêmes". La discipline élevée au rang de précepte. Car face à Castres, chaque erreur se paye au tableau d’affichage. Une autre raison de se méfier de la venue des Tarnais se trouve dans leur dynamique: "C'est une équipe en pleine forme. On l'a vu le week-end dernier avec une belle victoire face à Montpellier (27-18). Castres joue bien, et peut s'appuyer sur une belle ligne d'avants".

Mais le pilier ne veut pas penser à l’adversaire. A quelques jours de ce choc décisif pour la qualification, Orlandi exhorte les siens à la concentration: "Je le répète, ce match est un défi avec nous-mêmes. Il ne faut pas se focaliser sur l'adversaire mais sur nous". Avec, en toile de fond, les immanquables fondamentaux: "Aujourd'hui nous nous concentrons sur nous-mêmes. Les bases, le lancement de jeu, la conquête". Et l’Italien d’ajouter: "Nous sommes dans un instant clé et il ne faut pas réfléchir. Il faut être intelligent et patient afin de réaliser de grandes choses". Un message que ses partenaires feraient bien d’entendre.