Le Racing-Metro se veut serein avant le barrage

Par Rugbyrama
  • Juan Martin HERNANDEZ - Agen racing 12 mai 2012
    Juan Martin HERNANDEZ - Agen racing 12 mai 2012
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Samedi (21h), le Racing-Metro se rend à Mayol pour une place en demi-finale. Malgré l’enjeu, les Franciliens assurent préparer cette échéance sans pression et sûrs de leur force. Ils sont déterminés à enfin gagner un match de phase finale en Top 14 après deux échecs consécutifs.

Décontractés ! C’est de cette manière que les Racingmen disent préparer le barrage face à Toulon. Surprenant mais véridique selon les Franciliens: "La pression est sur leurs épaules. Tout le monde voit Toulon gagner. Et c’est tant mieux", juge le trois-quarts centre Henry Chavancy. Le moral des troupes de Pierre Berbizier serait donc au beau fixe et ceci malgré l’enjeu: "Nous y allons avec de l’enthousiasme et de l’envie", insiste le deuxième ligne Karim Ghezal. Un enthousiasme qui semble cependant se limiter aux joueurs: "Nous, les coachs on se prend la tête", tempère l’entraîneur des arrières Gonzalo Quesada. Plus surprenant encore, le Racing-Metro assure aborder la rencontre en pleine confiance et ceci malgré deux échecs face à Toulon en deux matchs cette saison. La dernière défaite contre Agen (22-25), dans un match pourtant important pour la dynamique, n’aurait rien changé: "Le passage à vide est derrière nous. On regarde vers l’avant et nous n’avons rien à perdre", affirme Chavancy. 

Ghezal: "Pour moi, il n’y a rien de mieux que de jouer à Mayol"

Décontractés donc, mais pas déconcentrés. Les Ciel et Blanc peaufinent leurs gammes à l’approche du match: "C’est comme le Bac, nous connaissons déjà nos leçons", indique Chavancy. C’est donc plein de sérénité que le XV de Colombes se rendra à Mayol. Un lieu qui ne laisse pas les joueurs des Hauts-de-Seine indifférents mais paradoxalement, ils y trouvent une source de motivation supplémentaire à l’image de Karim Ghezal: "Pour moi, il n’y a rien de mieux que de jouer à Mayol. Ça transcende". Pour espérer surmonter l’obstacle toulonnais, les coéquipiers de Lionel Nallet devront corriger leurs points faibles et en particulier la discipline. La moindre erreur pourrait coûter très cher à ce niveau de la compétition. Surtout que selon les dires de Gonzalo Quesada, les Varois "vont proposer un autre match dans le jeu que celui face a Biarritz".

Outre une place en demi-finale, un succès permettrait au club de briser sa malédiction, celle des phases finales de Top 14. Depuis leur retour dans l’élite en 2009, les hommes du président Lorenzetti n’ont remporté aucune rencontre à élimination directe. En 2010, ils s’inclinaient déjà en barrage face à Clermont. L’année suivante, ils se voyaient barrer le chemin de la finale par Montpellier. Alors quoi de mieux qu’un exploit à Mayol pour effacer deux ans de frustration...

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