Chavancy: le corps de la discorde

Le trois-quarts centre du Racing-Metro, Henry Chavancy, avait participé à l'élaboration du nouvel opus du calendrier des Dieux du Stade à l'initiative de Max Guazzini, l'ancien président du Stade français. Un choix qui a fortement déplu à son actuel président Jacky Lorenzetti qui s'est fendu d'un communiqué de presse sans équivoque : "Que le Stade Français fasse commerce d’un calendrier où de ses joueurs posent à poil, nous n’avons rien à dire. Cette histoire n’est pas la nôtre, ces "dieux du stade" ne sont pas de notre panthéon. Qu’un joueur du Racing se retrouve, parmi d’autres joueurs d’autres clubs, dans ce calendrier 2012, nous disons alors clairement NON. Pas d’accord !".

L'homme fort du club des Hauts-de-Seine n'a donc pas goûté à l'initiative de son joueur, dénonçant notamment le caractère lucratif de ce calendrier pour le Stade Français, dans lequel est présent le trois-quarts centre français. "Après en avoir discuté avec le Président Jacky Lorenzetti, Henry Chavancy a demandé de ne pas figurer dans ce calendrier. Plusieurs démarches ont été faites dans ce sens. Un avocat appuie cette demande en justice", poursuit le communiqué.

Le Stade français défend ses droits

Mais, devant cette demande pour le moins explicite de Jacky Lorenzetti, le Stade français, par l'intermédiaire de son nouveau président Thomas Savare, a tenu à réagir. En faisant prévaloir ses droits, et en stipulant que le contrat passé entre le joueur et la société Stade SA est "extrêmement clair sur les droits de cette dernière à publier les images du joueur".

La commercialisation du calendrier étant imminente (29 septembre), le club de la capitale a décidé "de maintenir l'édition 2012 du calendrier des Dieux du Stade avec toutes les images retenues, y compris celles des joueurs évoluant dans un autre club que le Stade Français Paris. En conséquence il a été envoyé une fin de non-recevoir au Racing Métro 92." Une réponse claire. Le président du Stade français a également tenu à rajouter que le succès connu par ce calendrier avec "1,5 millions d'exemplaires vendus", pouvait "susciter des jalousies".