L’Aviron refait surface

Par Rugbyrama
  • David ROUMIEU - 11.02.2012 - Bayonne
    David ROUMIEU - 11.02.2012 - Bayonne
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Bayonne a tremblé mais n’est plus relégable. En s’imposant au forceps devant le Stade français samedi (26-20), l’Aviron a signé LA bonne opération du week-end en bas de tableau. Un succès qui met fin à une longue spirale négative et qui va libérer les joueurs. Bayonne en avait tant besoin…

Depuis deux mois et demi et une défaite dans le derby basque, Bayonne n’avait pas signé le moindre succès en championnat. Une longue traversée du désert qui s’est enfin terminée samedi à Jean-Dauger. Avec tout son courage et son abnégation, l’Aviron a évité de sombrer. Pendant cinquante minutes, les coéquipiers de Marc Baget ont mis beaucoup de cœur à l’ouvrage. Et si tout n’a pas été parfait, ils ont eu le mérite de persévérer et de réaliser des choses simples. Les deux essais de Boutaty et Mazars ont récompensés les gros efforts des Basques. "Cela fait du bien. On a mis tous les ingrédients nécessaires pour que cela se passe de cette façon-là. En menant 20 à 3, je crois que les points qu'on a marqués n'étaient pas volés", soulignait, heureux, l’entraîneur des trois-quarts de Bayonne, Didier Faugeron.

Vingt minutes en souffrance

Bayonne est encore en convalescence. Et Faugeron ne le nie pas. "Nous ne sommes pas tout à fait guéri. On savait qu'il y aurait une réaction de la part des Parisiens et c'est ce qu'ils ont fait". Malgré dix-sept points d’avance à une demi-heure de la fin, les Basques se sont fait peur. Baisse de régime sur le plan physique, erreurs en pagaille en défense et mêlée en difficulté, Bayonne a rapidement encaissé deux essais. Stupeur dans les travées de Jean-Dauger. Le public, en liesse peu de temps avant, entrevoyait une nouvelle déconvenue. "Il y a eu un coup de mou en seconde période", reconnaissait le talonneur David Roumieu. Avant de rajouter. "Ce fut difficile mais on a réussi à assurer la victoire". Et c’est bien là l’essentiel pour un club en panne de succès.

"Se tuer l’un pour l’autre"

Surtout, en s’imposant, Bayonne se sort de la zone rouge. Onzième désormais au classement, le club basque s’enlève par la même occasion une certaine pression. Pour les têtes, c’est un grand pas en avant. "C'est à nous de sortir de cette situation. La mission c'est sauver le club, alors il faut regarder devant. Il fallait commencer par gagner aujourd'hui, c'est fait. Il faut garder le positif de ce que nous avons fait et améliorer ce qui n'a pas été", rapporte Roumieu. "C'est bien de sortir de la zone rouge, mais c'est la dernière journée qui comptera. Lyon et Brive n'ont pas joué, alors il faudra faire encore des efforts pour se sauver. On a les cartes entre les mains, il faut maintenant se tuer l'un pour l'autre. Il n'y a que comme cela qu'on pourra s'en sortir. La semaine prochaine, ce sera une autre histoire". Avant d’affronter Clermont, Bayonne s’est en tout cas offert une belle bouée d’oxygène.

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