Laporte: "Moi, je nous donne 0,5 pour cent de chances"

Par Rugbyrama
  • Bernard Laporte - Toulon - 1 juin 2012
    Bernard Laporte - Toulon - 1 juin 2012
Publié le Mis à jour
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Bernard Laporte, l'homme fort du secteur sportif toulonnais qui retrouve les demies du championnat après plus d'une décennie d'absence, a toujours clamé que le Top 14 était la priorité de sa saison. Avant d'affronter Clermont pour valider un billet pour la finale, il ne perd pas son sens de l'humour

Ressentez-vous une certaine excitation dans le groupe avant cette demi-finale ?

Bernard LAPORTE : Je ne sais pas si on peut parler d'excitation mais je ressens de la passion et de l'envie. Chacun est content d'être là. L'objectif du club était de finir dans les six premiers. Le nôtre était d'atteindre une demi-finale, voire plus... Maintenant, tout le monde veut porter haut et fort les couleurs du RCT.

On annonce de la pluie pour dimanche après-midi. Cela peut-il avoir une incidence ?

B.L. : Quand il pleut, ce n'est jamais le même jeu. Mais de toute façon, nous ne choisirons pas, donc il faudra s'adapter aux conditions.

Mourad Boudjellal a donné zéro pour cent de chances de se qualifier à son équipe. Combien lui en donnez-vous ?

B.L. : Moi ? 0,5 ! (rires).

Que pensez-vous de la composition d'équipe de Clermont, avec notamment Bonnaire en troisième ligne centre ?

B.L. : J'ai déjà du mal à m'occuper de la mienne. Alors je ne vais pas m'occuper de celle des autres.

Même pas un mot sur Buttin préféré à Byrne à l'arrière ?

B.L. : Mais Buttin joue en équipe de France. Moi, je ne suis pas surpris qu'il joue à Clermont.

Sentez-vous que votre équipe s'est définitivement remise de sa défaite en finale du Challenge européen ?

B.L. : Quand on perd une finale, il faut rebondir. C'est pour ça qu'on a vécu une semaine à huis-clos dans la foulée. Il fallait retrouver de l'enthousiasme et ça a été le cas contre le Racing. Malgré le fait que nous étions menés à la pause, ce qu'ont fait les garçons en deuxième mi-temps était grandiose. Maintenant, il faut tout donner, ne pas avoir de regrets. Les meilleurs gagneront, c'est tout.

A titre personnel, vous retrouvez les demi-finales du championnat. Que ressentez-vous ?

B.L. : C'est le genre de choses dont on ne se lasse jamais. Maintenant, il est évident que je prends plus de recul. Quand j'entraînais le Stade français, je n'avais pas le même âge. Mais la passion, ce sont surtout les joueurs qui vous la donnent. Il est important d'aimer les gens avec qui tu travailles. Et puis, quand tu as le privilège de disputer des matchs comme celui qui nous attend contre Clermont...

Quelle a été l'attitude de Jonny Wilikinson cette semaine, lui qui a connu de nombreux échecs au pied contre le Racing ?

B.L. : Je n'ai pas envie de dire qu'il est s'est replongé dans le travail, il y est toujours plongé ! Il a fait comme d'habitude. C'est le plus grand professionnel que je n'ai jamais connu. Il n'y a aucun souci sur sa capacité à rebondir. Après, ce sera une donnée importante. Quand ton buteur n'est pas en réussite, tu t'uses et tu perds le fil du match.

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