Fernandez: "Je ne sais pas expliquer ce qui s'est passé"

Par Rugbyrama
  • Santiago Fernandez - montpellier castres - 27 mai 2012
    Santiago Fernandez - montpellier castres - 27 mai 2012
Publié le Mis à jour
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Avant de rentrer en Argentine, où il passera des examens concernant la blessure aux adducteurs dont il a été victime vendredi soir, Santiago Fernandez revient sur la défaite du MHR en barrage contre Castres à Ernest-Wallon (15-31). Et même après plusieurs jours, il peine à trouver des explications.

Avec un peu de recul, quelles impressions vous laisse cette défaite ?

Santiago FERNANDEZ: Vraiment (il hésite)... Nous avons fait beaucoup de fautes et les Castrais en ont profité. Ils ont très bien joué le coup en se montrant réalistes et en prenant les points quand il le fallait. Je ne sais pas expliquer ce qui s'est passé, c'est très décevant. Mais au rugby, il faut profiter de chaque expérience. Alors nous devrons nous en servir pour grandir encore et aller plus loin l'an prochain.

Avez-vous une explication quant au manque de maîtrise de l'équipe sur cette rencontre ?

S.F.: Pour ça aussi, il est difficile de trouver des raisons. Autant nous n'avons pas fait ce qu'il fallait durant la rencontre en commettant trop d'erreurs, autant nous n'avons pas eu de chance non plus. Des fois, tout réussit. Des fois non. Et là, les rebonds n'étaient pas favorables au MHR... Mais on sait que la qualification du CO ne tient pas qu'à ça. Il le mérite.

On a l'impression que vous n'êtes vraiment jamais entrés dans la rencontre. Est-ce le cas ?

S.F.: Je ne suis pas d'accord. Je crois même que l'équipe est bien entrée dans la partie. Nous sommes parvenus à arriver près de la ligne à plusieurs reprises, mais avons toujours commis une faute ou un en-avant. Il fallait répondre présent durant 80 minutes, ce que nous ne sommes pas parvenus à faire. Mais on n'a rien lâché et on y a cru jusqu'au bout. C'est ce qu'il faut retenir.

Les réponses semblaient individuelles et non collectives sur cette rencontre. Pourquoi ?

S.F.: Il est vrai que notre collectif n'est pas aussi bien huilé cette année. Mais ça tient beaucoup à notre préparation estivale. Nous avons commencé plus tard que la saison précédente. Là, notre travail commun a vraiment débuté en octobre-novembre, quand les internationaux sont rentrés de la Coupe du monde. La saison passée, l'équipe comptait moins d'individualités mais avait passé plus de temps ensemble. On se trouvait les yeux fermés, on se comprenait beaucoup mieux et c'est en grande partie dû à ces deux ou trois mois de travail supplémentaires dont nous avions bénéficié.

Le bilan de votre saison est-il positif ?

S.F.: Il l'est, en effet. Il faut se rappeler qu'après la sixième journée du championnat, le MHR végétait au fond du classement et a su refaire son retard en montant en puissance au fur et à mesure de la saison. C'est déjà formidable d'avoir réussi à se qualifier. Nous sommes allés chercher ce quart de finale très loin. C'est d'autant plus dommage de s'arrêter là.

Quel est le programme maintenant ?

S.F.: Nous nous sommes retrouvés entre joueurs ce week-end. Nous en avions besoin, pour parler d'autre chose et passer du temps ensemble avant les vacances. Ce lundi, on retrouvera le staff pour la dernière fois de la saison. (soupir) C'est vraiment dommage qu'on ait perdu.

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