Guiry: "Il faudra être encore plus forts"

Par Rugbyrama
  • Bertrand Guiry - Toulouse Perpignan - Aout 2011
    Bertrand Guiry - Toulouse Perpignan - Aout 2011
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Bertrand Guiry, un des hommes en forme de l'Usap, aborde le défi toulousain de vendredi avec de l'appréhension mais aussi avec une confiance renforcée. La belle victoire bonifiée obtenue contre Bayonne a validé le réveil du groupe sang et or, désormais en posture favorable pour se maintenir.

Il y a deux semaines, Perpignan a enfin obtenu son match référence face à Bayonne (47-9) et cinq points importants dans la lutte pour le maintien...Cette victoire a dû rassurer tout le groupe, non ?

Bertrand GUIRY: Ce match était vraiment à double tranchant et, au final, l'équipe a réalisé sa meilleure partie à domicile depuis deux ans. Nous avions oublié cette sensation et cela a fait un bien fou à tout le monde d'avoir ce sentiment du devoir accompli et d'une victoire méritée. C'est une grosse bouffée d'oxygène. Le groupe a pu un peu décompresser mentalement la semaine dernière. Cela fait trois ou quatre mois que l'équipe est au taquet pour sauver le club et les dernières semaines avaient été délicates à vivre, tout le monde avait donc besoin de souffler. C'était un relâchement par rapport au stress et à la pression négative mais pas au niveau de la concentration.

Vous voilà désormais en position favorable pour le maintien mais rien n'est encore assuré à quatre journées de la fin, surtout que Toulouse se dresse sur votre route...

B.G: Les conditions sont meilleures, c'est sûr, mais la pire des erreurs serait de se croire arrivés. L'équipe irait au devant de grosses désillusions dans ce cas. Mais depuis lundi, tout le monde s'est bien remis au travail, la petite décompression est finie. De toute manière, il faudra être encore plus forts sinon ça ne passera pas. Car même si la pression sera peut-être inconsciemment moins pesante que face à Bayonne, ce sera plus dur en terme de rugby. Toulouse sait se remobiliser et voudra finir la saison en boulet de canon après son élimination en Coupe d'Europe. Espérons que ça ne commence pas vendredi...

Ressentez-vous de la peur avant ce grand défi ?

B.G: Franchement, c'est un match que j'appréhende mais ce sont aussi les meilleurs à jouer. Tu sens la boule dans ton ventre et ça te transcende. Je sais que l'équipe va répondre présent, les entraînements le montrent. En plus, on affronte Toulouse au meilleur moment pour nous car nous jouons notre meilleur rugby. Depuis le match à Montpellier, l'équipe avait retrouvé son agressivité, sa solidité et son organisation. A Agen, cela avait été mieux offensivement et tout le monde avait livré un gros match dans le combat et l'intensité physique à Clermont. Contre Bayonne, tout était réuni avec une bonne défense et une bonne animation. D'un côté, ça nous donne des regrets par rapport au reste de la saison mais ça rassure aussi car le potentiel de ce groupe est bien à la hauteur de ce que l'on croyait. Et ça, c'est bon pour la confiance.

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